Alizé Cornet a fait sensation à la National Padel Cup au Centre International de Tennis du Cap d’Agde au point de nous révéler que le padel pourrait être un sport où l’on pourrait la retrouver de plus en plus souvent.
Interview.
Un sport qui fait du bien au moral
C’est un sport qui me passionne de plus en plus. Même si je pense qu’il me reste tout à apprendre de ce sport, j’ai l’impression que je pourrais rapidement acquérir les bases de ce jeu.
Avec Mika (Kuzaj), on a réalisé un match incroyable face à 2 très bons joueurs que sont Jérôme (Ferrandez) et Laura (Clergue).
En réalité, je ne pensais pas vraiment que nous pouvions les accrocher à ce point… Et au final, nous réussissons à les battre, au terme d’une partie très serrée.
Je pense qu’on n’était pas vraiment les favoris à entendre les applaudissements et les échanges d’après-match. Ce n’est pas du tennis, mais ça fait du bien au moral.
C’est un sport collectif pas comme le tennis
Je suis une compétitrice. Et peut-être que je dois un peu modifier ma manière d’être sur la piste, car c’est un sport collectif où il faut jouer contre une paire, mais aussi avec son partenaire. Et c’est peut-être un secteur où il faudrait que je m’améliore.
Je suis encore loin de la retraite au tennis. Et pour l’instant, je me concentre sur ma carrière. Même si je peux jouer au padel pour le plaisir et parce que j’aime ce type de compétition, il ne faut pas perdre en vue les objectifs.
Le padel, un exutoire
En revanche, je pense, que c’est très intéressant de jouer au padel car ça permet de pratiquer un sport de raquettes, de rester alerte, de travailler les réflexes, c’est même d’une certaine manière un bon travail pour les joueuses du fond du court qui ne vont pas suffisamment à la volée…
ça me permet de faire autre chose, en m’amusant. On peut presque dire ou carrément dire que le padel est un exutoire. (rire)
Je pourrais le pratiquer de plus en plus
Difficile de dire aujourd’hui si je jouerai plus régulièrement à l’avenir. En revanche, ce qui est certain, c’est que je vais y garder un petit pied pour l’instant. Mais qu’il pourrait s’agrandir clairement.
A la fin de ma carrière ou après ma carrière, c’est un sport que je pourrais beaucoup pratiquer parce que j’adore ça.
L’équipe de France de padel, et pourquoi pas !
Je comprends que l’on puisse parler d’équipe de France de padel après une partie et une ambiance autour du terrain aussi chaleureuse. D’ailleurs, j’ai entendu dans le public des mots très sympas. Je les en remercie. Mais je pense que c’est évidemment prématuré.
D’abord, parce que le tennis est ma grande priorité. Et puis, je pense qu’il me manque du padel dans les jambes pour postuler réellement à une place dans cette équipe de France de padel.
Par contre, j’ai l’impression qu’être une bonne joueuse de tennis peut aider à bien jouer au padel. Et avec Mika, on s’est éclaté sur la piste. Lorqu’on gagne, c’est presque comme si on remportait un grand match de tennis. Et c’est ça que j’aime dans le padel aussi.
Je n’ai pas envie de m’interdire quoique ce soit et après de tels moments, on se dit que poursuivre une carrière de padel après le tennis est toujours possible. Et si c’était le cas, je me connais, j’essaierais de voir si on ne peut pas poursuivre l’aventure team France au padel.
Mais bon, tu vois que je suis déjà en train de me projeter… C’est la preuve que ce jeu me plaît énormément. Et qu’on a bien le droit de rêver, non ?
Maintenant place au tennis quand même ! (rire)
Franck Binisti découvre le padel au Club des Pyramides en 2009 en région parisienne. Depuis, le padel fait partie de sa vie. Vous le voyez souvent faire le tour de France en allant couvrir les grands événements de padel français.