Romain Taupin, le fondateur de Padelonomics, nous parle d’un thème qui touche tout le monde au padel : le lob. Comme souvent, son analyse se fait sous un angle passionnant.

C’est l’une des erreurs les plus communes au padel: “Ne pas accepter de se faire lober” !

accepter de se faire lober au padel

Lorsqu’on nous lobe, nous avons une “zone de confort” (en vert) qui représente la zone dans laquelle nous pouvons effectuer un smash ou une bandeja/vibora efficace pour soit attaquer ou au moins pour empêcher l’adversaire de reprendre le filet.

Cette zone verte est différente pour tout le monde. A haut niveau, certains peuvent avoir des bandejas efficaces très loin du filet, leur zone verte peut s’étendre jusqu’à la ligne du fond.

Néanmoins, tous les joueurs ont une limite, et cette limite commence lorsque la distance par rapport au filet fait que notre coup (smash, bandeja/vibora) va clairement avantager l’adversaire car il sera mal exécuté, peu précis, avec trop de rebond… C’est la zone rouge sur le schéma, la zone d’inconfort.

Dès qu’on vous lobe et que le lob arrive dans cette zone d’inconfort (qui est différente selon le joueur), il faut accepter de laisser passer la balle, de perdre le filet et de recommencer à construire le point depuis l’arrière.

 

Parfois, il est beaucoup plus difficile pour les adversaires de devoir défendre une bonne “bajada” qu’une balle haute jouée en reculant et en dehors de sa zone de confort. Pour ceux qui suivent le World Padel Tour, vous remarquerez qu’un certain Fernando Belasteguin accepte très souvent de se faire lober, pour mieux attaquer derrière avec un retour de vitre. Avec l’efficacité qu’on lui connaît…

Franck Binisti

Franck Binisti découvre le padel au Club des Pyramides en 2009 en région parisienne. Depuis, le padel fait partie de sa vie. Vous le voyez souvent faire le tour de France en allant couvrir les grands événements de padel français.