Le week-end dernier, à Tarragone, Agustín Tapia a gagné une nouvelle finale. Une de plus, aux côtés d’Arturo Coello face à Chingotto/Galán 7/6 7/5 dans un match tendu et serré comme ils en ont tant gagné cette saison face à la deuxième paire mondiale.
Mais ce que l’on retiendra, ce ne sont pas les coups gagnants ni le trophée levé mais Tapia, en larmes, incapable de retenir l’émotion. Un relâchement total pour un joueur qui est entrain de marquer l’histoire de son sport.
Un sommet instable
On admire souvent les champions pour leur constance et leur capacité à gagner en oubliant parfois que cette régularité a un coût. Être au sommet, c’est porter une pression permanente, c’est devoir toujours confirmer, toujours répondre présent, toujours assumer son statut.
Tapia, avec Coello, domine le padel mondial depuis plus d’un an. Ils sont ensembles la paire à battre et chaque match sonne comme une finale pour leurs adversaires. Et pendant que les projecteurs éclairent les trophées, personne ne voit l’épuisement qui s’accumule en coulisses.
Une poignée de main… puis le relâchement total
L’argentin aura tenu jusqu’au bout. Jusqu’à la poignée de main avec ses adversaires, comme le professionnel exemplaire qu’il est. Et puis, en rejoignant sa chaise, Tapia se tourne vers son coach, Martín Canali. Il l’enlace longuement puis s’assoit, prend sa serviette et fond en larmes.
Une scène rare, presque intime, pourtant captée sous les yeux de milliers de spectateurs. Tapia, numéro 1 mondial, n’a même plus la force de célébrer. L’émotion prend le dessus : un relâchement brut, celui d’un athlète au bout de lui-même.
La face invisible du sommet
Être au sommet du padel mondial, ce n’est pas seulement briller. C’est supporter un poids permanent : attentes, pression médiatique, intensité physique, voyages, et une obligation de victoire à chaque tournoi.
Tapia le sait : chuter serait plus facile que rester là-haut.
Cette excellence, qu’on applaudit, est aussi épuisante. Elle exige un mental d’acier, un corps irréprochable, des corps qui parfois lâchent comme ce dimanche après un 4ème titre de suite.
La trêve, plus que bienvenue
Le P1 de Tarragone était le dernier tournoi avant un mois de pause. Une respiration que Tapia semblait attendre avec impatience. Ses larmes, ce sont celles d’un relâchement, mais peut-être aussi d’un trop-plein contenu depuis des semaines.
Les tournois s’enchainent et “El Mozart” reste dans sa bulle, tourné vers la performance pure dans laquelle il ajoute des moments de magie avec des coups dont lui seul à le secret.
Le circuit ne s’arrête jamais vraiment, mais pour lui, cette pause sera peut-être essentielle pour retrouver un peu d’équilibre et repartir les batteries rechargées au P1 de Madrid début septembre.
Il découvre le padel en 2016 à Nantes et s’attache très rapidement au jeu, montant même jusqu’à la 474e place française. Commentateur sur Padel Mag TV, il arpente les différents tournois du circuit Français ainsi que les tournois internationaux organisés en France !
























































































González / Fernández : la séparation qui interroge, est-ce une erreur ?
Le nouveau top 10 mondial masculin suite au mercato
Judit “padelwithjud” : quand l’influence sert la croissance du padel
Lebrón / Augsburger, piste rapide / piste lente, l’envers du décor : l’analyse de Tonet Sans
Yanguas sur les rumeurs avec Stupa : “Il n’y a rien. Je suis concentré sur jouer avec Coki”
Sánchez et Josemaría en larmes avant leur dernier tournoi ensemble
P1000 PadelBreak Bondues – Dumoulin / Deknuydt s’imposent face à Filho / Gortzounian
P1000 PadelBreak Bondues – La finale est annoncée !
Tournoi National Jeunes : place aux demi-finales et finales au 4PADEL Toulouse Colomiers
P1000 PadelBreak Bondues – Résultats / Programmation / live
González / Josemaría, Araújo / Fernández, Calvo / Ortega : c’est officiel pour 2026
Mercato 2026 : 7 nouvelles paires masculines confirmées
Combien gagnent les champions des Premier Padel Finals 2025 ?
Tapia et Coello remportent enfin les finals : le dernier titre qui manquait à leur palmarès
Squashbad33/Padel33 : quinze ans de développement et une nouvelle phase d’expansion
À vendre : un club de padel de 2000 m² clé en main au cœur de la Costa Brava
1,5 milliard d’euros : dans l’économie du tennis, quel est le poids réel du padel ?
Le padel s’invite sous le sapin : quand les jouets pour enfants suivent l’essor du sport
Mollet, coude, épaule : où le padel fait le plus mal
La FIP, du wagon suiveur au wagon de tête : vraie vision ou coup de force ?
La French Touch Academy mise sur un calendrier étoffé de stages padel en 2026
Prévenir les blessures au padel : les cinq piliers indispensables
La vibora décomposée : transfert, plan de frappe et sensations
Et Ducati créa la pala la plus rapide du monde !
Une pédagogie du padel centrée sur le geste
La volée au padel : entre puissance du tennis et contrôle de la pala
Pourquoi le lob excentré est une opportunité à exploiter même si…
Les gauchers sur le circuit : une dynamique de plus en plus agressive chez les hommes
Adrien chez Padel Stuff : mission solidité pour un revers encore perfectible
“On perd un match sur la mauvaise gestion des balles faciles”
Combien gagne-t-on lors d’un tournoi de padel en France ?
Règle du service au padel : où doivent se placer les 4 joueurs ?
La recomposition d’une paire suite à un forfait : mode d’emploi
P250 ou P500 : pourquoi les règles de gestion diffèrent-elles ?
Le Mexico Major relance le débat : une saison trop longue ? Des P2 qui ne doivent plus être quasi obligatoires ?
Padel : l’échauffement indispensable pour éviter les blessures
Joueur voyageur : direction Valencia !