Notre enquête chiffrée sur ce qui plaît ou déplaît dans les tournois nous a permis de dessiner une esquisse du tournoi idéal selon les passionnés de padel. Aujourd’hui, nous rentrons davantage dans l’humain en donnant la parole à quelques dizaines d’entre vous, parmi les 230 personnes qui ont répondu à notre sondage – merci encore à elles !

Le moins que l’on puisse dire, c’est que les joueurs de padel savent ce qu’ils veulent et ce qu’ils ne veulent pas. Mais ça ne signifie pas qu’ils sont tous d’accord entre eux, notamment sur des sujets aussi polémiques que les niveaux de jeu autorisés en tournoi, l’influence bonne ou mauvaise du tennis, les formats de jeu et les sanctions à appliquer contre les joueurs peu fair play.

Des niveaux plus homogènes.- « Le problème le plus important c’est la disparité des niveaux », nous dit Laurent. Son avis est très largement partagé : la plupart des participants aux tournois souhaitent en effet davantage d’homogénéité, notamment dans les petites catégories. De fait, qui prend plaisir à servir de punching-ball à des joueurs d’élite et encaisser un 6/0 6/0 en 30 mn ?

« Il faudrait un niveau maximum par tournoi pour une paire vu que le niveau augmente beaucoup, poursuit Laurent. Dans le dernier P25 que j’ai joué , il y avait des paires classées 2000. Il faudrait aussi rajouter des catégories de tournois comme P50 et P150. »

« Il faudrait augmenter le poids minimum des  paires, estime Camille, selon qui un poids mini de 400 pour un P250 est beaucoup trop bas. Ils ont les P500, P1000, P1500 et P2000 pour prendre des  points. »

« Le niveau n’est pas du tout équilibré, déplore Bruno : trop souvent des joueurs de bon niveau viennent faire des petits tournois avec leurs amis pour leur faire plaisir et gagnent le tournoi malgré le déséquilibre de la paire… »

Un constat que partage Nicolas : « Ce qui me gave, c’est de rencontrer en région parisienne des paires classées 500 en cumul des deux joueurs sur un P250. Je ne vois pas l’intérêt pour eux et pour nous car les matchs sont expéditifs. Malheureusement, en région parisienne le niveau est si dense que c’est ainsi à chaque fois qu’on passe les poules. »

« A partir d’un certain classement, certains joueurs de niveau P500 ou P1000 ne devraient plus pouvoir disputer un P100, préconise Dom, même pour jouer avec un pote très mal classé qui “débute” (souvent un 2ème série tennis d’ailleurs). Une paire ayant un joueur classé par exemple dans les 1000 premiers ne devrait pas être acceptée, même si son “poids” l’y autoriserait. »

“Un top 200 dans un P100, je trouve ça nul”

« Mon reproche principal sur les premiers niveaux concerne la présence d’équipes au jeu largement supérieur à la moyenne des équipes, affirme Jérôme. Si vous avez ce genre de paires dans votre poule, vous avez la certitude de ne pas vous qualifier. L’intérêt d’un P25 est d’offrir un niveau de tournoi abordable pour les débutants ou niveaux 3/4. Vous confronter à des niveaux 7 n’a aucun intérêt, si ce n’est la gloriole facile pour ces derniers. »

Les avis analogues sont très nombreux. En voici d’autres : « Un mec classé dans le top 200 qui fait un P100, je trouve ça nul » ; « Il serait judicieux de mettre un niveau individuel minimum et maximum pour éviter par exemple, comme cela m’est arrivé, de se faire sortir d’un P250 par le 17e joueur français… Quel intérêt pour lui, pour nous ?! » ; « Il faudrait homogénéiser les niveaux en créant une limite pour les entrées aux tournois selon le classement de la paire ou des joueurs » [Ndlr : c’est déjà le cas concernant le poids de la paire] ; « L’un des facteurs les plus déplaisants est l’apparition de joueur du Top 2000 sur des P100. »

En résumé, il y a un consensus pour estimer que des niveaux trop hétérogènes peuvent gâcher le plaisir des compétiteurs. Faut-il dès lors revoir les barèmes de poids minimum des paires ? Ou même instaurer un poids minimum pour chaque joueur pris individuellement ?

“Débile”, le classement ?

 ■ Classement et niveau réel.- Le nombre de tournois pris en compte dans le classement vient de passer à 12 au lieu de 10, après une reculade de la FFT qui prévoyait de le porter à 15. Malgré cela, le barème suscite quelques critiques, à l’image de celle de Tonio : « Le nombre trop élevé de tournois pris en compte pour le classement final est générateur d’inégalités : un joueur qui fait un bon résultat dans un tournoi aura un moins bon classement qu’un joueur qui s’aligne sur 13 tournois avec des résultats inférieurs ».

« Plus vous faites de tournois, plus vous avez de chances d’être bien classé, dixit la loi des nombres. Le classement est devenu débile. Aucun intérêt. La FFT est en train de tuer le padel, dont l’esprit et la technique sont totalement différents du tennis », déplore Seb.

Comme nous l’avons évoqué plus haut, beaucoup de nos sondés se plaignent des joueurs ayant un niveau trop élevé qui participent à des P25 ou des P100 car ils sont sous-classés ou bien ont un partenaire mal classé. Hélas, même avec des assimilations les plus fines possibles, aucun classement ne peut refléter avec une fidélité totale le niveau réel de chaque joueur.

La durée.- Concernant la durée idéale d’un tournoi, il y a plusieurs écoles. D’un côté, on trouve les “pressés”, qui ne peuvent ou ne veulent se libérer qu’une journée, voire une demi-journée ; de l’autre, il y a ceux qui aiment prendre leur temps et ne pas enchaîner trop de matchs à la suite.

Les premiers préfèrent des tournois courts : « Sur une journée ou une soirée » ; « Une journée complète ou deux soirées » ; « La durée maxi pour les tournois de P25 à P250 devrait être d’une journée et non deux » ; « Le tournoi idéal est sur une soirée, voire une demi-journée, et max une journée ».

A l’inverse, Pedro voudrait ne disputer que « deux matchs par jour au maximum… Parfois l’enchaînement des matchs est trop contraignant. Et vous perdez vos chances quand vous jouez des meilleurs que vous car vous êtes plus émoussés ».

Selon Alex, « Il faut adapter le nombre d’équipes au nombre de pistes disponibles : prévoir peut-être des tournois sur 2 jours ou 2,5 jours même pour des P100 ou P250 avec des qualifications. Il y a trop peu de tournois par rapport au nombre de joueurs dans mon département, le Haut-Rhin, donc les tournois sont pris d’assaut ».

“Ne pas sacrifier un week-end entier”

Michael, pour sa part, a des idées très claires sur ce qu’il voudrait : « Les tournois sur trois jours sont très agréables pour la gestion de son week-end et de la récupération : les jours 1 et 2 sont des poules qualificatives, vous avez trois matchs à jouer sur une demi-journée. Puis la phase finale s’effectue le troisième jour, avec des matchs à élimination directe, qui commencent en 1/8e de finale. L’idéal est de commencer avec les poules dès le vendredi soir, se qualifier, avoir le samedi off et jouer le tableau final le dimanche. Cela fait trois matchs minimum garantis en poule et 7 matchs au total pour ceux qui vont jusqu’en finale. »

Quant à Maxime, il voudrait « idéalement des tournois comme ceux que j’ai pu connaître au tennis par le passé. Pas de poule, tout le monde rentre directement dans le tableau, plus ou moins tôt en fonction des classements. Et ensuite chaque paire s’organise pour affronter ses adversaires. On est là sur des tournois plus longs dans le temps, mais au moins ça permet de jouer directement des matchs en deux ou trois sets de six jeux. Et surtout ça ne nécessite pas de devoir “sacrifier” son week-end entier ou sa soirée entière pour un tournoi de padel. »

L’attente.- Attendre ou ne pas attendre entre les matchs, telle est la question… qui trouve des réponses divergentes. Rappelons que les temps de repos sont réglementés par le Guide de la compétition 2023, mais on peut y déroger avec l’accord des quatre joueurs concernés.

Face à cela, Bruno suggère de « limiter le temps d’attente entre les matchs. Parfois il peut se passer 2h30 ou 3h entre deux matchs et parfois on enchaîne 15 minutes après. »

Rémi regrette lui « les temps d’attente bien trop longs quand on joue trois matchs en une journée dans des P100 ou P250. Cela casse complètement le rythme et la motivation ».

Il est rejoint par Kevin, qui souhaite « moins de temps d’attente », citant son « dernier tournoi avec une fin du match à 14h30 et le match suivant à 19h… »

Quant à Bertrand, il aimerait « Qu’il y ait maximum 45 minutes entre chaque match (au format B2) et qu’il y ait quatre match à faire » : ce qui fait donc une moyenne de 6 h 15 (hors troisième mi-temps) pour un tournoi, en comptant une heure par match…

Pour Philippe, « l’idéal est un tableau par entrées progressives 4 par 4, surtout pas de poule, avec des matchs de classement au fur et à mesure et assez de terrains pour ne pas qu’il y ait trop d’attente ». Sans oublier « un bon apéro et un buffet à la fin »… Et des sangliers pour Obélix ?

“Le minimum est une récompense par joueur”

Le prix.- Nos joueurs veulent-ils en avoir pour leur argent ? En tout cas, ils sont nombreux à souhaiter que les prix des inscription ne s’envolent pas au-delà de 20 ou 25 € par personne : « Que le prix de ces tournois n’excèdent pas 15 euros » ; « Prix : 20 € max/joueur » ; « Prix entre 20 et 25€ », etc.

« La récompense m’importe peu, nous écrit Lucas, mais je trouve que 20€ par tournoi, c’est un peu cher compte tenu du fait que le repas est en plus. Pour un jeu de balles neuves, c’est un peu exagéré. 20€ par équipe serait plus adapté. »

Michel est du même avis : « Pour le prix,10-15€ me paraîtrait assez juste… car payer 20€ pour trois matchs, c’est un peu trop ».

Paul, lui, fixe un maximum à « 25€ l’inscription, car 30€ c’est aberrant ».

Les récompenses.- Globalement, la récompense importe peu à nos sondés, ce qui suggère qu’aucun joueur pro ne se cache parmi eux…

« A notre niveau les récompenses c’est anecdotique, affirme Bruno, mais sur le principe, il faut au moins le remboursement de la participation à la paire vainqueur. » Même avis pour Alex, mais étendu à tout le podium : « Que les récompenses pour les trois premiers couvrent au moins le prix de l’inscription ».

Choqué par des « P100 ou P250 femmes, sans lots pour les gagnantes, Paul souhaite une augmentation des récompenses dans toutes les catégories ».

Kevin est de ceux pour qui le « minimum est une récompense par joueur », même symbolique.

« Les récompenses étaient cool il y a 2 ou 3 ans, se souvient Michel, qui regrette qu’elles soient moins intéressantes maintenant. »

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La convivialité du padel “gangrenée” par le tennis ?

L’esprit tennis vs l’esprit padel.- L’arrivée croissante de joueurs et joueuses de tennis dans les tournois de padel s’accompagne d’une mentalité (ou d’un niveau de jeu élevé) que beaucoup déplorent.

« Laissez une chance aux autres, svp, réclame Jérémy , en s’adressant aux tennismen bien classés qui viennent faire des P25 ou P100. »

En colère, Ben estime que « le plus déplaisant ce sont les joueurs de tennis venant avec un esprit “de merde” dans les compétitions . J’ai déjà assisté à plusieurs pétages de câble et presque des bagarres pour un point… »

« Le padel est un sport totalement différent du tennis aussi bien dans l’esprit que dans la technique », assène Seb, dépité à l’idée que cette différence disparaisse. Lucas partage ce constat : « Les tournois sont un bon moment et l’esprit padel doit y perdurer et ne pas tendre vers celui du tennis. »

Dom, joueur et organisateur de tournois à La Réunion, va encore plus loin :  « Avec l’arrivée au padel de joueurs de tennis de plus en plus nombreux, il ne faudrait pas que la convivialité chère au padel soit “gangrenée” par l’individualisme du tennis. On n’en est pas encore là, mais je sens poindre parfois une certaine dérive. Elle est minime encore, mais il vaut mieux prévenir que guérir ».

Le fléau des forfaits

Les forfaits.- S’inscrire pour jouer au moins trois matchs et n’en disputer que deux est frustrant. Les joueurs qui zappent les matchs de classement sont donc mal vus.

Notre Réunionnais Dom se plaint des forfaits trop nombreux : « Si les WO continuent et qu’on laisse faire, on va arriver comme au tennis, payer 25€, perdre son premier match, et s’en aller, sans participer à la vie des clubs… »

Laurent, pour sa part, aime les tournois avec « de l’enjeu sans malgré tout tomber dans un climat tendu entre les joueurs qui jouent leurs vies et qui ne font pas les matchs de classement en cas de défaite ».

Michel ne dit rien d’autre : « Le seul bémol, ce sont les joueurs qui ne font pas l’effort de finir les tournois. L’horaire est connu de tous à l’avance, donc à chacun de faire en sorte de se rendre disponible ».

“On ne vient pas pour faire 20 échanges”

Formats et formules.- On l’a déjà écrit, le format de jeu en deux sets de 4 jeux n’est pas très apprécié car trop rapide. Mais il y a des exceptions : « Sur les formats, je suis favorable aux deux sets de 4 jeux et super tie-break pour les poules mais en gardant les avantages, nous dit Jérôme. En effet, le point en or sur 4 jeux peut transformer une victoire en défaite et inversement, à travers une loterie se réduisant à un point. C’est judicieux sur des formats plus longs, mais inapproprié sur les formats cours. »

Baptiste, sans dire ce qu’il préfère, regrette le « manque d’harmonisation sur les formats entre les tournois. C’est parfois un set de 9 jeux, parfois deux sets de 4 jeux et parfois deux sets de 6 avec super tie-break, d’un tournoi à l’autre, sur la même structure. »

Quant à Célien, il est impitoyable avec les formats courts : « Ce qui me déplaît, sont les formats trop rapides, type format C (2 sets à 4 jeux) et D (1 set à 9 jeux). On vient pour jouer à ce qui ressemble le plus à un vrai match et non pour faire 20 échanges. Surtout quand le tournoi n’est pas tout près. »

Poules ou pas poules ? Parmi nos sondés, près de la moitié préfèrent les poules (48,7%), tandis que les tournois multichances plaisent à une courte majorité de 51,3%. « Surtout pas de poule, s’exclame Philippe, qui veut des matchs de classement au fur et à mesure »

François, lui, n’est pas du même avis : « Le format avec toutes les paires en poule me semble plus équitable pour les tournois de petites catégories ». Mais il admet que des entrées échelonnées avec têtes de série conviennent mieux pour les P1000 ou les P2000.

Maxime, que nous avons déjà cité, ne veut « pas de poule, mais que tout le monde rentre directement dans le tableau, plus ou moins tôt en fonction des classements. […] Au moins ça permet de jouer directement des matchs en deux ou trois sets de 6 jeux ».

Le nombre d’équipes.- Pour éviter des journées interminables, vous êtes plusieurs à souhaiter limiter le nombre de paires acceptées. « Ce qui me déplaît, écrit Pierre-Jean, ce sont les tournois qui prennent trop d’équipes avec des temps d’attente trop longs. L’idéal est de jouer 3-4 matchs maxi dans la journée entre 9h et 15-16h ».

Alex pense lui que « le format à 12 équipes est l’idéal afin de limiter l’attente entre les matchs et la durée du tournoi. Le format de jeu en 9 jeux devrait être plus souvent proposé également ». Un autre Alex préconise lui un « nombre d’équipes en cohérence avec le nombre de pistes disponibles, pour ne pas trop attendre. Par exemple 16 équipes, trois pistes, des formats D et B pour un tournoi sur une journée. Le plus pénible dans un tournoi est d’attendre plus d’une heure ou une heure et demie entre deux matchs ».

Cartons jaune et rouge pour les WO non justifiés

Des sanctions ? Deux seulement parmi nos 230 sondés ont évoqué spontanément l’idée de sanctionner les mauvaises pratiques. Mais ils sont sans pitié !

Ainsi, Clément souhaiterait « si une paire ne se présente pas à l’un de ses matchs durant un tournoi, un système de carton jaune la première fois, avec 20 euros d’amende et un carton rouge la deuxième fois avec 50 euros d’amende. Le carton rouge aurait pour objet de blacklister pour une durée d’un an la paire en question (sauf certificat médical dans les quatre jours). Pour les valeurs du sport, le respect des organisateurs, et des autres joueurs, la fédération doit avoir pour mission de fixer un cadre et être garante de ces valeurs… »

Clément est rejoint par Dom : « Je trouve insupportables les joueurs qui ne font pas les matches de classement et ne préviennent pas qu’ils ne viendront pas. C’est souvent d’ailleurs bizarrement les joueurs d’un certain niveau. C’est un manque de respect total envers leurs adversaires qui les attendent pour rien, les organisateurs et les propriétaires des clubs qui bloquent les terrains pour ces matches de classement et ne peuvent donc pas les louer, d’où un manque à gagner. »

P1000 féminin UrbanPadel Nantes-Carquefou

Le padel féminin.- Avec seulement 12% de femmes nous ayant répondu, la question du padel féminin n’est que peu abordée. Mais quelques suggestions se détachent :

« Pour développer le padel féminin, tous les tournois P25 et P100 devraient être non catégorisés, ouverts aux équipes mixtes et féminines, suggère Jérôme . A ce niveau de jeu, l’écart (physique/puissance) entre les hommes et les femmes est largement compensé par le niveau technique. Au-delà, cet écart deviendrait rédhibitoire pour les joueuses. »

Quand on souhaite qu’une femme s’exprime, on peut toujours compter sur notre Strasbourgeoise préférée, Nathalie : son tournoi idéal est « un tournoi féminin sur deux jours, avec poules de qualification le samedi après-midi, tableau final le dimanche (1/4, 1/2 et finale). En format B2, deux sets de 6 jeux avec no ad. Et un tarif de 20 à 25€. » Elle ajoute qu’elle souhaiterait « enfin un P500 féminin vers Strasbourg », où un seul a eu lieu en trois ans, selon elle. Elle ajoute qu’il y a eu « 16 paires au dernier P250, de plus en plus de filles mais toujours aucun P500. » La bandeja est envoyée, la balle est donc dans le camp des organisateurs alsaciens !

En Australie, en Nouvelle-Zélande ou à Tahiti

Quant à Cécile, elle ne demanderait pas mieux que de faire plus de tournois, mais « étant en Nouvelle Calédonie où il y a seulement 11 pistes, le nombre de tournois dans l’année reste limité. Des déplacements en Australie, en Nouvelle-Zélande ou à Tahiti seraient tops, mais onéreux. » Notre conseil : proposer au producteur Cyril Hanouna un “objectif Top 100” des terres australes, avec jet privé inclus.

Et les jeunes alors ? Plus encore que les femmes, les jeunes sont les grands oubliés de la pratique du padel et de son développement en France, en particulier pour des raisons financières : le coût de l’heure de jeu dans les clubs privés. Et ce sont donc également les oubliés des tournois… La preuve, l’application fédérale Ten’Up ne propose que la catégorie “seniors” lorsqu’on recherche un tournoi ou un championnat…

Malgré cela, Gabin nous a décrit son tournoi idéal comme un « tournoi jeune (U18) qui ne soit pas à l’autre bout de la France, avec une inscription à moins de 20€ ». Patience et courage, Gabin, les tournois jeunes se généraliseront un jour !

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Plus belle la vie des joueurs de padel

La recette idéale.- On le constate à vous lire, il ne manque pas grand-chose pour que vos tournois de padel ressemblent à des rêves et ne versent jamais dans le cauchemar. Au terme de cette longue enquête, on peut dire grâce à vous quels ingrédients contient la recette du tournoi idéal : un peu d’enjeu mais pas d’agressivité, de la convivialité et du plaisir, pas trop de disparités, des parties équilibrées, des adversaires qui ne désertent pas, pas trop d’attente entre les matchs, un petit cadeau pour chacun et un verre de l’amitié à la fin, voire un banquet (avec ou sans sangliers). Le tout décliné pour les seniors, les femmes, les jeunes et les anciens…

Tout cela est bien résumé par David, qui s’autorise à rêver pour nous décrire son idéal : « Un dimanche après-midi entier plutôt qu’une journée entière, quatre ou cinq matchs intéressants (ni trop faciles, ni injouables), dont deux ou trois en 9 jeux… Une majorité de victoires (avec une belle victoire pour finir), un coéquipier performant avec une super mentalité ; 30 minutes maximum entre les matchs ; 20 euros maximum par personne, des copains, une belle ambiance ; du fair-play ! » Elle est pas belle la vie des joueurs de padel ?

En attendant notre prochain sondage, nos précédentes enquêtes sont toujours à votre disposition.

Après 40 ans de tennis, Jérôme tombe dans la marmite du padel en 2018. Depuis, il y pense tous les matins en se rasant… mais ne se rase jamais pala en main ! Journaliste en Alsace, il n’a d’autre ambition que de partager sa passion avec vous, que vous parliez français, italien, espagnol ou anglais.