Romain Coirault est l’un des meilleurs joueur français de plus de 40 ans. Nous revenons sur le parcours et sur les réflexions de celui qui ne va pas participer ce week-end aux Interclubs de Nationale 1…
Du tennis au padel
“J’étais classé -4/6 au tennis, je suis parti jouer en Université américaine en 1998 (juste après les JO) à Georgia Tech (Atlanta), grâce à une bourse sportive. Déjà à l’époque c’était un superbe tremplin pour accéder au niveau professionnel. J’ai eu la chance d’affronter des figures notables telles que James Blake ou Mike Bryan. Puis j’ai démarré ma carrière professionnelle chez Coca-Cola.
De retour en France j’ai pu évoluer au sein de la French Tech. J’ai notamment lancé la marque LesFurets.com en France en tant que Directeur Marketing, avant de prendre la Direction de LALALAB, une application mobile d’impression photo, qui a été rachetée par Clairefontaine par la suite. Plus récemment j’ai fondé Big Marius, un cabinet de chasseurs de tête spécialisé dans le recrutement de profils Exec et C-level à destination des startups.”
“Ma transition du tennis au padel à plus de 40 ans s’explique par mon passé de tennisman, et ma passion pour les sports de raquette. J’étais d’ailleurs assimilé 2B en squash quand je suis rentré des US.
J’aime a croire que je peux encore rivaliser avec les meilleurs français, notamment grâce a ma polyvalence et le fait que je puisse jouer des deux côtés. J’ai ainsi pu participer à une finale de P1000 en évoluant à droite aux cotes de Gauthier Boutel alors qu’a l’origine je joue plutôt a gauche. Je pense que le “haut niveau” en France reste relativement accessible : de nombreux bons joueurs de seconde série au tennis pourraient accéder au top 30 français en s’entrainant un peu.
Mais cela risque de devenir plus compliqué avec l’émergence de talents issus d’une formation 100% padel, tels que Yohan Boronad et Timeo Fonteny par exemple, qui sont très jeunes et déjà parmi les meilleurs. On va également voir émerger des ex-joueurs de tennis de haut niveau. Je pense par exemple à Maxime Forcin ou Damien Bayard, qui sont parvenus a se hisser parmi les meilleurs joueurs français en très peu de temps, sans forcément avoir passé le cap de la professionnalisation en terme d’approche et de préparation.”
Ses objectifs 2024
“En me projetant vers 2024 : participer aux championnats du Monde Sénior+ avec l’équipe de France est en tête de ma liste. Représenter mon pays sur la scène internationale serait une opportunité de me mesurer aux meilleurs joueurs du monde dans ma catégorie d’âge. Les Championnats de France +45 ans constituent un autre objectif majeur pour moi. Ces compétitions sont l’occasion de démontrer que l’âge n’est pas un frein à la compétitivité et à la performance au plus haut niveau.
Me maintenir dans le top 50 français est également un objectif, même s’il sera compliqué à atteindre sur le long terme.”

Son avis sur la N1
“Bien que je trouve le concept de match par équipes et le fait de représenter un club ou une région évidemment extrêmement positif, je trouve que sa mise en œuvre mériterait d’être optimisée. On voit des joueurs qui se plaignent du fait qu’il y ait trop d’Espagnols en N1, mais ce sont ces mêmes joueurs qui profitent quelque part du manque de cadre dans cette compétition pour changer de club tous les ans, et quelque part fausser la donne. Les clubs n’ont pas l’air de s’en plaindre non plus. Au final je pense que ce sont les joueurs qui sont les moteurs sur l’arrivée de ces joueurs espagnols, pas forcément les clubs.
Je suis évidemment déçu de ne pas jouer la N1, je n’ai pas compris les choix humains ni sportifs de Padel Touch. Nous avons vécu une aventure extraordinaire il y a quelques semaines en déjouant les pronostics et en devenant Vice-champions de France au final. Tout le monde a mouillé le maillot dans une ambiance extraordinaire, mais les joueurs représentent un club le temps d’un week-end, cela parait quelque peu éphémère et ce turnover permanent mérite réflexion.
Je souhaite évidemment malgré tout bonne chance à Padel Touch pour cette compétition, Casa Padel et Palavas vont être très difficiles à battre.”
Nouvel adepte du padel, je suis fasciné par ce sport dynamique qui allie stratégie et agilité. Je trouve dans le padel une nouvelle passion à explorer et à partager avec vous sur Padel Magazine.

























































































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