Le Medical Stadium, c’est un complexe de 6000 m2 à Bordeaux-Mérignac, au cœur d’Euro-Pôle Santé. Dans cette infrastructure se cachent 2 pistes de padel, qui ont but spécifique.
Au Medical Stadium, on travaile à la rééducation des sportifs de haut-niveau, mais aussi à la remise au sport de certaines personnes. Sonia Baudot, co-fondatrice de l’établissement, est revenue sur le principe même de cette infrastructure et sur la place du padel en son sein.
Un centre de réathlétisation avant tout
Pourquoi Medical Stadium ? C’est avant tout un centre de réathlétisation, pour un retour à la meilleure forme après une blessure. Dans ce cas-là, c’est plutôt à des sportifs professionnels que l’on s’adresse. C’est la dernière phase avant un retour sur le terrain, avec les mêmes aptitudes qu’avant la blessure.
L’objectif, c’est de remettre sur pied le plus rapidement possible les sportifs, en évitant les récidives. En réathlétisation, nous sommes vraiment sur du 1 to 1. On n’est pas un centre de rééducation avec un kiné pour trois ou quatre patients. Ça, c’est la différence.
On travaille avec certains clubs professionnels, qui ont des kinés, des médecins, parce que derrière, on est capable de faire une prise en charge vraiment individualisée.
Le cas Stan Wawrinka
C’est dans le cadre d’une réathlétisation que Stan Wawrinka était venu. À la suite de ses chirurgies, il avait fait beaucoup de rééducation. Il a commencé à faire de la réathlétisation en Suisse, puis à Paris, puis il est venu au Medical Stadium. Comme c’est un joueur de tennis, effectivement, on l’a mis sur nos pistes de padel.
En revanche, c’est une société d’exploitation qui a aujourd’hui ces deux pistes de padel et les trois terrains de futsal. Les entités travaillent ensemble donc le centre de réathlétisation utilise ou peut utiliser le terrain de padel en fonction des sportifs.
Dans le cas de Stan, c’est un joueur des tennis. Même si c’est des terrains de padel, on l’a fait taper la balle sur les pistes. Quand on a des joueurs de foot ou de rugby par exemple, on a des partenariats avec des structures qui ont des terrains en herbe.

La deuxième fonction du Medical Stadium : le sport-santé
La partie réathlétisation, c’est le gros cœur de métier du Médical Stadium. Mais derrière cela, on a aussi du sport-santé. Aujourd’hui, on a un enseignant en activité physique adaptée, avec une quinzaine d’années d’expérience derrière lui, qui travaille avec des gros centres médicaux. On parle plutôt de reconditionnement à l’effort.
Donc, ça veut dire que l’objectif aussi du Medical Stadium, c’est de maintenir soit le mouvement et la performance, soit d’acquérir les habitudes de mouvement. Et ça va du joueur professionnel à un malade chronique.
Donc c’est vrai que dans le cas du Medical Stadium, le sport est notre médicament. On peut être amené à faire passer des bilans à des chefs d’entreprise, des bilans prévention, et leur faire découvrir les terrains de padel. On montre que jouer au padel aujourd’hui, c’est accessible à quasiment tous les âges. Que vous soyez un homme ou une femme, vous n’avez pas besoin d’être un super joueur de tennis ou de squash pour vous amuser.
L’utilité du padel
On le voit dans le monde de l’entreprise, on préconise l’activité physique. Pourquoi ? Parce qu’aujourd’hui, l’activité physique permet de maintenir vos muscles. Quand les chefs d’entreprise, par exemple, font moins d’activité physique, leur masse musculaire baisse. Et là, ils dérèglent leur organisme. La sédentarité aujourd’hui, ce n’est pas nouveau, mais ça entraine des problèmes cardiaques.
Le padel a cet avantage, c’est que quand vous avez perdu l’habitude de faire du sport, vous n’avez besoin que de trois copains. Vous pouvez mixer les âges, les genres… Et surtout, c’est très ludique. Et quand on a perdu cette habitude, ce n’est pas toujours une partie de plaisir de reprendre le sport. Aller marcher, ce n’est pas marrant. Alors que le padel, c’est amusant.
Un système qui plaît ?
Aujourd’hui, on est surtout connu par le bouche-à-oreille. Des joueurs qui viennent et qui en parlent dans leur entourage. Nous ne sommes pas une grosse usine, avec énormément de passage. On préfère la qualité plutôt que la quantité. On fait un peu du travail d’orfèvre.
Nous avons aussi l’idée d’augmenter notre offre padel. Passer de deux terrains à quatre, en sacrifiant un terrain de futsal. Aujourd’hui, c’est plus facile de trouver quatre joueurs pour un padel que dix pour un futsal.
C’est son frère qui un jour lui a dit de l’accompagner sur une piste de padel, depuis, Gwenaëlle n’a plus jamais quitté le court. Sauf lorsqu’il s’agit d’aller regarder la retransmission de Padel Magazine, du World Padel Tour… ou du Premier Padel… ou des Championnats de France. En bref, elle est fan de ce sport.

























































































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