À l’occasion de l’événement de l’Open Tennis Padel HEAD au complexe Forest Hill de Marne-la-Coquette, Maxime Joris a accepté de revenir sur son parcours, ses ambitions et les premières étapes de sa saison 2024. Entretien avec un joueur qui monte, entre transition du tennis au padel et objectifs internationaux.

« On est dans un très beau complexe »

Maxime, tu nous racontes où on est aujourd’hui ?

On est au Forest Hill de Marne-la-Coquette, un super complexe. Je me souviens qu’on avait déjà joué ici un P2000 qui devait avoir lieu aux Pyramides mais qui avait été déplacé. À l’époque, j’avais joué uniquement sur les pistes intérieures. Là, je découvre les pistes extérieures : elles sont bien sablées, franchement très bien. Il y a de quoi faire. Bon, pour l’hiver, ça risque d’être un peu compliqué, mais en tout cas, le cadre est top.

Un passage du tennis au padel… presque forcé

Revenons un peu sur tes débuts dans le padel. Comment es-tu passé du tennis à une carrière professionnelle au padel ?

Au départ, je ne voulais absolument pas entendre parler du padel. J’étais à fond dans un projet professionnel en tennis, avec des académies, un suivi scolaire adapté… Bref, tout tournait autour du tennis. Et puis, en 2018 ou 2019, j’ai croisé Thomas Leygue dans mon club de tennis à Toulon. Il était venu pour un P1000, et il m’avait lancé : « Il faut que tu passes au padel ! » À l’époque, j’étais encore dans ma phase tennis à fond, donc je lui ai répondu : « Hors de question, ce n’est pas un vrai sport ! » Je le charriais clairement.

Deux ans plus tard, j’ai fini par me prendre au jeu. J’ai commencé avec des P100, puis P250… et petit à petit, mon classement a évolué. On m’a encouragé à aller plus loin, alors j’ai exploré le circuit français, jusqu’à atteindre les P2000. 2023 a été ma dernière année à jouer uniquement en France, et en 2024, j’ai décidé de me consacrer entièrement au circuit international.

Un début de saison 2024 encourageant

Comment se passe cette année 2024 pour toi ?

Franchement, j’ai été agréablement surpris par mon début de saison. Mon premier tournoi de l’année, c’était les matchs par équipe avec le Big Padel, et j’ai eu la chance de jouer avec Luiz Hernández-Quesada, qui est sur le circuit mondial. C’était une superbe expérience et ça m’a donné de bons espoirs pour la suite.

Ensuite, j’ai enchaîné avec une finale de FIP Gold. Bon, c’était pendant la trêve, donc pas forcément contre les meilleurs, mais ça reste un bon résultat. Puis j’ai lancé un projet avec l’Espagnol Guillem Figuerola, mais on n’a pas eu les résultats attendus. Le niveau de jeu est là, mais à ce niveau, la confiance et la régularité sont clés.

Fin d’un projet, en quête d’un nouveau binôme

Tu continues avec Figuerola ?

Non, on a arrêté. Je vais jouer prochainement avec Nicolas Rouanet, puis avec Philémon Raichman pour son retour. Après ça, je vais essayer de trouver un projet sur du plus long terme, peut-être avec un Espagnol ou un Français qui joue à gauche. L’idée, c’est de stabiliser une équipe.

Tu partages cette idée qu’on progresse mieux quand on construit un binôme sur la durée ?

Complètement. Bien sûr, certains arrivent à performer avec différents partenaires. Mais moi, je suis plus du style à vouloir un projet stable, avec une personne avec qui je m’entends bien sur et en dehors du terrain. On passe tellement de temps ensemble qu’il faut des affinités, sinon c’est compliqué.

Objectifs 2025 : équipe de France et Top 100 mondial

Et alors, quels sont les objectifs à court et long terme ?

Pour 2025, j’aimerais continuer dans cette bonne dynamique, et idéalement être sélectionné en équipe de France, voire titulaire. Mais la concurrence est rude. Ensuite, se rapprocher du Top 100 mondial d’ici la fin d’année, et pourquoi pas remporter un ou deux tournois internationaux.

On retrouvera Max Joris et Philémon Raichman au FIP SILVER BANDOL.