En marge de cette magnifique victoire au FFT Padel Tour de Valenciennes avec son partenaire Bastien Blanqué, Johan Bergeron est revenu sur son début d’année en Espagne, mais aussi sur ce gros week-end de padel conclut par la plus belle des manières.
En France, ça continue de marcher très bien. En Espagne, c’est plus compliqué en ce début d’année ?
On ne peut pas comparer l’Espagne et la France. Ce sont deux situations qui n’ont rien à voir. La concurrence et le niveau de jeu en Espagne y sont inouïs. Les paires sont très compétitives dès les premiers tours des Preprevias du World Padel Tour. De nombreux joueurs jouent au padel depuis des décennies. Et pourtant, les français arrivent à passer des tours préqualifs. Donc, tout cela reste très positif même si c’est vrai que j’aurais préféré engranger quelque victoires sur le circuit pro avant de venir en France.
Quand on voit le niveau de jeu que vous avez livré ce we, est-ce qu’un retour aux affaires avec Bastien est possible en Espagne ?
Bastien et moi avons décidé de nous séparer en Espagne. Je pense que c’est ce qu’il fallait faire pour essayer de gagner en expérience et de jouer avec d’autres partenaires. En France, on reste plus que jamais ensemble. Et on est compétitif. Mais en Espagne, on s’est dit qu’il fallait qu’on réussisse à passer un cap.
Cette année j’ai donc joué avec Julio Sierra. Mais après 2 étapes, on a décidé de nous séparer. Nous n’avons pas la même vision du jeu. Du coup, pour Alicante, je jouerai avec Max Moreau. Puis je jouerai avec un joueur que l’on surnomme Bubita : Un joueur offensif avec lequel je m’entraîne toutes les semaines.
ça fait 4 victoires de rangs face à Tison / Maigret. Pourtant on a l’impression que vous n’êtes jamais favoris avant une confrontation face aux parisiens ?
C’est vrai. C’est étrange, car on a l’impression qu’autour de nous, on nous met souvent en position d’outsider face à la paire Tison / Maigret. Pourtant, sur le terrain, c’était une 4e victoire consécutive face aux parisiens. On est là pour gagner et on a peur de personne… Sauf peut-être de Bela / Lima (sourire).
En même temps, on ne peut pas comparer les bons résultats de certaines paires françaises sur le circuit français et les éventuels déconvenues sur le circuit espagnol. On ne parle pas du tout de la même chose. Et on peut faire l’erreur de croire que l’on n’est pas en forme alors qu’en réalité tout va bien. La grosse différence pour moi, c’est que le World Padel Tour est une compétition totalement à part. On est au milieu d’une centaine de joueurs de haut niveau et il faut se faire une place. ça prend du temps, mais on s’entraîne tous les jours pour ça.
On reste sur plusieurs victoires face à la première paire française et on espère retrouver notre première place dans la hiérarchie française très prochainement grâce à ce titre à Valenciennes pour le FFT PADEL TOUR.
On a l’impression que c’est le classico que tout le monde attend…
On va essayer d’être le plus souvent présent avec Bastien lors des étapes du FFT Padel Tour. Mais on a aussi un calendrier international qui va peut-être nous faire rater quelques étapes. C’est dommage. Il faudrait qu’il y ait plus de concertations entre les instances françaises et celles du World Padel Tour pour qu’à l’avenir cela ne se reproduise plus.
C’est vrai qu’on est en train de construire une belle opposition face aux parisiens Benjamin Tison et Adrien Maigret. c’est une confrontation saine. Mais attention, la concurrence en France est de plus en plus importante. Je rappelle qu’il y avait la paire franco-espagnole Bernils / Scatena, les frères de Benito, Moreau / Ritz, Authier / Lopes… Et plus on avancera dans l’année, plus ce sera compliqué pour aller au bout de chaque étape.

Franck Binisti découvre le padel au Club des Pyramides en 2009 en région parisienne. Depuis, le padel fait partie de sa vie. Vous le voyez souvent faire le tour de France en allant couvrir les grands événements de padel français.























































































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