Vainqueurs du Qatar Major 2025, Arturo Coello et Agustín Tapia ont envoyé un message clair au monde du padel : les numéros 1 sont toujours là. Si certains doutaient de leur forme après deux tournois sans atteindre la finale, cette démonstration à Doha a balayé toutes les interrogations.
Une domination retrouvée
Malgré leur victoire inaugurale à Riyadh, les échecs à Miami et Santiago avaient semé un doute. Mais au Qatar, les deux hommes ont retrouvé leur confiance, leur précision et leur supériorité tactique. Leurs visages radieux tout au long de la semaine et leur aisance sur le terrain ont rappelé pourquoi ils dominent le padel mondial depuis deux saisons.
“Jamais nous n’étions partis. Comme tout athlète, il y a des hauts et des bas. D’autres joueurs ont aussi fait de très bons tournois, ce qui explique certaines défaites. Mais cette semaine, on l’avait ciblée et on s’était préparés à 100 %”, a affirmé Tapia après leur victoire.
Une revanche sur eux-mêmes
La victoire contre Galán et Chingotto en finale , leur premier duel de l’année, avait un goût particulier. La rivalité entre les deux meilleures paires du monde ne cesse de s’intensifier, et cette première confrontation de 2025 a tourné à l’avantage de Coello et Tapia.
“Ce sont des matchs très durs. Ils ont mieux commencé, mais on a su trouver les clés. J’espère qu’on rejouera souvent contre eux… cela voudra dire qu’on se retrouve en finale régulièrement”, a commenté Arturo.
Le rôle crucial des proches
Mais au-delà du padel, c’est aussi l’humain derrière le champion qui est revenu au premier plan. Tapia a profité d’une pause forcée par une blessure pour retourner à Catamarca, sa ville natale, et se ressourcer auprès des siens :
“Passer six jours à la maison m’a permis de me désintoxiquer mentalement après la défaite au Chili. Ma famille me rappelle qui je suis vraiment. Ils ne m’exigent rien, et ça me motive énormément.”
Même processus pour Coello, qui après l’élimination à Santiago, a ressenti le besoin urgent de retourner à Valladolid :
“Quand on gagne, tout est magnifique. Mais quand on perd, on se sent seul. Revenir auprès de ceux qui t’aiment vraiment, c’est ce dont j’avais besoin.”
Cap sur Bruxelles
Avec ce titre, les numéros 1 confirment leur statut et reprennent l’ascendant psychologique sur leurs rivaux. La prochaine étape est le Brussels P2, un dernier tournoi avant une pause de trois semaines qui précèdera la tournée sud-américaine.

J’ai découvert le padel directement lors d’un tournoi, et franchement, je n’ai pas trop accroché au début. Mais la deuxième fois, ça a été le coup de foudre, et depuis, je ne rate plus un seul match. Je suis même prêt à rester éveillé jusqu’à 3h du matin pour regarder une finale de Premier Padel !