Le Miami P1 marque une trêve forcée dans la guerre ouverte entre Premier Padel, la Fédération Internationale de Padel (FIP) et les joueurs. Après des semaines de tensions et de boycotts successifs des tournois de Gijón et Cancún, les meilleurs joueurs du monde sont contraints par contrat de disputer les tournois de catégorie P1 et Major, ce qui explique leur présence cette semaine aux États-Unis.
Mais cette paix temporaire ne signifie en rien que le conflit est résolu. Les tensions restent vives, et plusieurs points de discorde continuent d’opposer les différentes parties.
Un climat toujours sous haute tension
Si tous les joueurs sont réunis à Miami, la situation entre eux, la FIP et Premier Padel reste très tendue et l’atmosphère au sein du tournoi est pesante.
L’un des principaux motifs d’exaspération des joueurs concerne l’attribution des points du tournoi de Cancún. Plusieurs joueurs avaient contesté officiellement la validité de cette épreuve, arguant que la FIP avait enfreint son propre règlement en rouvrant à deux reprises la période d’inscription. Ils réclamaient donc l’annulation des points distribués, une demande qui a été ignorée par la fédération, provoquant une nouvelle fracture entre les camps.
Face à ce refus, l’Association des Joueurs envisage désormais un recours devant le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) pour tenter d’obtenir la nullité des points obtenus à Cancún. Une action qui pourrait attiser encore plus le feu du conflit et rendre les négociations encore plus complexes.
Un mois sous tension avant une nouvelle fracture ?
Si cette trêve va durer le temps du Miami P1, elle devrait se prolonger jusqu’à mi-avril. Après Miami, les joueurs seront à Santiago de Chile pour un P1, puis à Doha pour le Major du Qatar, deux tournois auxquels ils sont contractuellement obligés de participer.
Mais la véritable date clé de cette crise pourrait bien être le 21 avril, date du début du Bruxelles P2. Ce tournoi de catégorie P2, comme ceux de Gijón et Cancún, ne fait pas partie des obligations des joueurs. Or, un nouveau boycott pourrait être à l’ordre du jour si aucune avancée n’est réalisée dans les négociations d’ici là.
Vers un apaisement ou une nouvelle escalade ?
Ce mois de mars et début avril sera déterminant pour l’avenir de Premier Padel. Si aucun accord n’est trouvé, il n’est pas impossible que le circuit reparte vers un nouveau bras de fer entre joueurs et organisation.
Le futur de Premier Padel se joue dans ces négociations. Soit la trêve actuelle mène à un accord durable, soit les tensions continueront d’alimenter une crise qui pourrait fragiliser encore davantage la stabilité du circuit et l’image du padel professionnel.

J’ai découvert le padel directement lors d’un tournoi, et franchement, je n’ai pas trop accroché au début. Mais la deuxième fois, ça a été le coup de foudre, et depuis, je ne rate plus un seul match. Je suis même prêt à rester éveillé jusqu’à 3h du matin pour regarder une finale de Premier Padel !