Le Santiago P1 marque un tournant important dans l’organisation des tournois Premier Padel. Après plusieurs semaines de tension entre les joueurs, la FIP et Premier Padel, une mesure très critiquée a été abandonnée : le “double bye” dans le tableau masculin.

Une mesure jugée injuste

Depuis le début de saison, les quatre meilleures paires du classement étaient automatiquement qualifiées pour les huitièmes de finale, sans passer par les seizièmes. Cette disposition, surnommée “double bye”, limitait l’accès au tableau final à un nombre très restreint de paires, ce qui avait provoqué une levée de boucliers de la part des joueurs.

Sous la pression de la PPA (Professional Padel Association), le format 2024 a été rétabli.

Plus de paires qualifiées en tableau final

Ce retour au système précédent permet à huit paires issues des qualifications d’intégrer le tableau final, contre quatre seulement avec le “double bye”. Une évolution majeure qui offre plus d’opportunités aux joueurs.

Un pas vers une plus grande équité

Ce changement montre qu’un dialogue constructif entre les instances et les joueurs est possible. Il s’agit là d’un pas en avant vers une meilleure équité sportive, dans un contexte encore fragile sur le plan institutionnel.

Santiago, étape symbolique

Le Banco de Chile Santiago P1 est le premier tournoi Premier Padel disputé au Chili, dans un lieu qui rappelle de bons (ou mauvais) souvenirs aux fans : en 2023, il avait accueilli l’une des finales les plus controversées du World Padel Tour entre Galán / Lebrón et Tapia / Coello.

Benjamin Dupouy

J’ai découvert le padel directement lors d’un tournoi, et franchement, je n’ai pas trop accroché au début. Mais la deuxième fois, ça a été le coup de foudre, et depuis, je ne rate plus un seul match. Je suis même prêt à rester éveillé jusqu’à 3h du matin pour regarder une finale de Premier Padel !