Le niveau du padel-fauteuil ne cesse de monter en France, à la fois parce que le nombre de pratiquants et de tournois augmente et que certains d’entre eux sont si mordus qu’ils délaissent le tennis !
Jeudi dernier dans le Pas-de-Calais, Dorian Navarro, qui proclame qu’il veut se « consacrer à 100% au padel-fauteuil », a encore une fois montré qu’il est incontournable dans cette discipline pour laquelle il s’entraîne comme un pro.
Après avoir remporté le Masters à Bouc-Bel-Air en décembre aux côtés de Laurent Giammartini, le jeune Niçois visait le titre à Billy-Berclau, associé à un autre partenaire : l’enfant du Nord Tony Boval, désormais Alsacien d’adoption.
Mais en face, il y avait neuf autres équipes surmotivées, dont les n°1 néerlandais Robin Ammerlaan (champion paralympique à Athènes, ex n.1 mondial de tennis) et Toon Berkelmans, mais également le toujours n°1 français en fauteuil Sébastien Husser (Grand Est), qui faisait cette fois équipe avec Lionel Line (Pays de Loire). La 4e paire dangereuse était formée par Laurent Giammartini (PACA), lui aussi plusieurs fois champion du monde de tennis, et Nicolas Vanlerberghe (Hauts-de-France).
Dès les poules, ces huit hommes se sont livré à des affrontements très serrés et spectaculaires, tout comme les deux demi-finales qui ont suivi. La finale, qui opposait Navarro / Boval à Giammartini / Vanlerberghe, a donné lieu à un match très tactique. “Dorian n’était pas au frigo, nous a confié Tony Boval, il était au congélo : 80% des balles venaient sur moi, c’était dur mais j’ai tenu le choc”.
A l’arrivée, Navarro et Boval s’imposent 3/6 6/4 10/6, tandis que Husser et Line sont venus à bout des Néerlandais, dans un match également disputé.
Ces matchs se sont joués dans le cadre accueillant du Padel Campus Arena, qui réunit cinq pistes de padel.
Pour les meilleurs joueurs français en fauteuil, le prochain rendez-vous du genre se déroulera mi-février à Champigneulles, en Moselle.
Après 40 ans de tennis, Jérôme tombe dans la marmite du padel en 2018. Depuis, il y pense tous les matins en se rasant… mais ne se rase jamais pala en main ! Journaliste en Alsace, il n’a d’autre ambition que de partager sa passion avec vous, que vous parliez français, italien, espagnol ou anglais.