Pendant notre séjour en Suède, nous avons eu l’occasion de discuter avec Omar Villavicencio, président de la Fédération mexicaine de Padel (FEMEXPADEL) et vice-président de l’APT Padel Tour.

“Fabrice Pastor et moi travaillons très bien ensemble”

Santiago PLAZAS: Comment est née votre passion pour le Padel ?

Omar VILLAVICENCIO : “C’est une passion qui est née avec curiosité. Je n’ai un passé dans les sports des raquettes mais un jour dans mon club au Mexique, j’ai vu pour la première fois un terrain de padel en béton, et le sport m’a beaucoup intrigué, puis j’ai commencé à le pratiquer, à faire des compétitions … et aujourd’hui je suis le vice-président de l’APT Padel Tour !”

apt pte- vice - players

SP : Comment vous avez rencontré Fabrice Pastor, président du APT Padel Tour ?

OV : “J’ai connu Fabrice Pastor grâce à sa compétition, la Fabrice Pastor Cup. Je connaissais son parcours et sa passion pour le padel … j’ai entendu que Monsieur Pastor pensait arrêter. Je l’ai contacté et je lui ai parlé de mon concept de tournois. J’ai organisé un tournoi qui a très bien marché… Je l’ai convaincu de rester dans le monde du padel, et on travaille très bien ensemble … proposant un circuit qui est présent sur plusieurs continents.”

SP : Comment vous avez préparé ce tournoi au Mexique et pour vous qu’est-ce qu’un tournoi qui fonctionne ?

OV : “Quand j’ai planifié ce tournoi à Puebla, je savais que le concept de la compétition allait être une base pour les prochains tournois en Amérique. Les résultants étaient formidables et inattendus même pour Fabrice Pastor. On a eu 350 paires inscrites au tout long de la semaine … C’était un boom, même les gens nous ont demandé de faire plus des tournois en Mexique !”

SP : On pourrait dire que ce tournoi est le début de l’APT Padel Tour ?

OV : “Oui, c’est un tournoi qui a fait le boom au Mexique et qui a débouché sur la création de l’APT Padel Tour. J’ai cru en Fabrice et lui en moi … le monde du padel doit être très reconnaissant envers Fabrice Pastor.”

Changer le padel au Mexique

SP : Comment avez-vous réussi à passer de simple joueur à acteur majeur du padel ?

OV : “Cela s’est passé comme dans un livre. Quand je suis devenu un passionné de padel, j’ai vu tous ces jeunes, ces ramasseurs de balles au Mexique qui n’avaient pas les moyens de pratiquer ce sport. Quand j’ai rencontré le ministre des Sports Monsieur Castillo je lui ai expliqué mes inquiétudes et nous avons essayé de changer le padel au Mexique … J’ai créé la fédération de Padel au Mexique et grâce à elle, nous pouvons aider économiquement des jeunes joueursfemexpadel

SP : Selon vous qu’est-ce qui manque au Mexique pour avoir plus des joueurs au circuit international ?

OV : “Il manque un Fabrice Pastor ! Il manque des tournois et des financements pour que les joueurs puissent aller aux compétitions et gagner en expérience internationale. Aujourd’hui grâce à l’APT Padel Tour et Fabrice Pastor, les joueurs peuvent participer à quelques tournois sur le territoire mexicain et pour 2022, on espère en avoir encore plus.”

SP : Pour finir l’interview, pouvez-vous nous partager une anecdote qui vous tient à cœur ?

OV : “Cette anecdote est d’une grande importance pour moi au niveau personnel. En effet, après avoir vécu cette expérience j’ai décidé continuer à travailler dans le padel… Dans la place principale de Metepec, au Mexique, j’ai organisé en évènement social où on a installé un court du padel en pleine Place Centrale. Plein d’associations ont été invitées ainsi que des écoles des quartiers les plus pauvres de la ville. Les associations avaient pour but d’aider des jeunes issus des milieux défavorisés… Pendant toute la semaine on a fait découvrir le padel à environ 500 jeunes. Cette semaine a été très forte pour moi et aujourd’hui elle m’apporte encore cette envie d’aider les jeunes défavorisés à pratiquer le padel !”

 

Pour ceux qui voudraient voir l’interview dans sa totalité (en espagnol), ça se passe juste en-dessous :

 

 

Santiago Plazas

Les colombiens aiment le padel ! Alors oui, nous ne sommes pas les meilleurs, mais le principal est d’y participer. Vous l’avez compris, je suis le chico qui vient de Bogota et j’ai bien l’intention de marquer le padel de mon empreinte avec Padel Magazine.