Ce mardi, Nathan Courrin a participé au FIP Rise Bourg-en-Bresse avec Vivien Faure. Les deux jeunes joueurs se sont inclinés au premier tour face à la paire espagnole García/Nuñez Lopez, tête de série 5 des qualifications. A la fin du match, le jeune espoir français est revenu sur son parcours de la saison et ses ambitions futures.

Son changement de partenaire

C’est bien de changer de partenaire, mais ça a aussi des côtés négatifs. Avec Tom [Mitjana], on n’avait plus les mêmes objectifs sur la fin. Puis sur le jeu, on ne s’entendait plus trop. Moi je suis quelqu’un qui aime beaucoup aller vers l’avant, être assez agressif. Et lui, il aime bien rester derrière, défendre.

Je pense qu’il m’apportait beaucoup de choses, en jouant la sécurité derrière, en défendant, il contrôlait le jeu. Et sur la fin, je voulais plus aller vers l’avant et plus me projeter devant. Je pense que c’est pour ça qu’on a arrêté de jouer ensemble.

Après ça reste quelqu’un avec qui je m’entends très bien. Mais changer de partenaire m’a permis de voir autre chose aussi.

Son bilan de l’année

Pour moi, c’était ma première vraie année sur le circuit français. C’est la première fois que je partais de chez mes parents. Maintenant je fais des tournois, je me déplace, alors qu’avant, je ne me déplaçais pas plus loin que Marseille !

Au départ, il faut un peu de temps pour s’habituer. Une nouvelle vie sur Lyon, au départ c’est un peu compliqué, avec un nouvel entraîneur, de nouvelles personnes, je ne connaissais pas grand monde. Je suis un peu le petit nouveau, jeune, donc pour trouver des partenaires ce n’était pas très évident au début.

Après, je suis arrivé à Lyon en tant que 70e français, là je suis 21e. J’ai fait de bon progrès. Et avec l’académie à côté, j’ai fait de bons entraînements. Donc il y a plein de trucs qui sont vraiment bien à la fin de l’année. Donc c’est une très bonne saison, je suis satisfait de mon niveau de jeu. Et maintenant, il ne reste plus qu’à m’entraîner pour atteindre un meilleur niveau encore.

NATHAN COURRIN FIP RISE BOURG EN BRESSE

Son expérience au FIP Rise Bourg-en-Bresse

Pour notre match, je pense qu’on peut faire mieux. Forcément, c’est très frustrant. Premier set, on se fait breaker un peu bêtement. On mène 40-0, on fait trois fautes bêtes et eux ils ont un peu de réussite. Derrière, on a un punto de oro pour débreaker, on ne le fait pas.

Un peu frustrant parce qu’ici, en France, on n’a pas forcément l’habitude des puntos de oro. Donc forcément, quand tu fais un match comme celui-là où tu en perds six, c’est dur et c’est frustrant. Même au second, on mène 3-1, break, on fait un jeu moyen, on se fait débreaker. Puis 4-4, balle de break, on ne le refait pas sur punto de oro. Balle de match, on reperd sur punto de oro.

Après, dans le match, on n’est pas si loin. C’est des joueurs qui s’entraînent toute la journée et nous, on les tient. Dommage. Cela reste un bon match parce qu’on n’a pas trop mal joué. Vivien il fait un bon match donc c’est bien.

Ses futurs objectifs

L’année prochaine, je ne sais pas encore avec qui je vais jouer. J’ai des pistes, des gens avec qui je discute.

L’ambition c’est aussi de faire des FIP comme j’ai fait là. Faire quelques FIP à l’international, en faire 10-15, mais je vais quand même rester sur le circuit français parce que je trouve que ça reste très important. Faire les deux en privilégiant quand même la France, et les FIP quand ce n’est pas trop loin parce que financièrement, ça coûte cher aussi.

J’ai l’équipe de France dans un coin de la tête. Je l’ai fait en juniors et là, j’aimerais le faire en séniors, ce serait incroyable. Mais je ne suis pas prêt. Je pense qu’il faudra attendre encore 2-3 ans pour arriver au niveau Team France.

Après, il y a beaucoup de monde devant, il y en a beaucoup qui s’entraînent comme des dingues pour essayer d’atteindre cet objectif. Mais c’est un objectif sur le long terme, parce que je ne veux pas prendre la place de quelqu’un qui a plus le niveau que moi.

Vous pouvez suivre la suite du FIP Rise Bourg-en-Bresse, en direct sur Padel Mag TV :

Gwenaelle Souyri

C’est son frère qui un jour lui a dit de l’accompagner sur une piste de padel, depuis, Gwenaëlle n’a plus jamais quitté le court. Sauf lorsqu’il s’agit d’aller regarder la retransmission de Padel Magazine, du World Padel Tour… ou du Premier Padel… ou des Championnats de France. En bref, elle est fan de ce sport.