Fraîchement sacré au Madrid P1 aux côtés de Leo Augsburger, Martín Di Nenno avait livré ses impressions à La Chiquita Padel et Mundo Deportivo dès leur quart de finale remporté contre Galán et Chingotto. Ses mots résonnent encore plus fort après une semaine parfaite qui a mené la nouvelle paire jusqu’au titre.

Un blocage enfin surmonté

Battu à de nombreuses reprises par Galán et Chingotto ces derniers mois, Di Nenno ne cachait pas son soulagement après les avoir enfin vaincus : « C’était une équipe qui me posait énormément de problèmes. Depuis qu’ils sont ensemble, je n’arrivais presque pas à les inquiéter. Cette fois, j’ai pu inverser la tendance et ça m’a libéré. »
Un match qui a servi de déclic, avant d’enchaîner avec des succès retentissants contre Lebrón / Stupa puis Tapia / Coello, stoppant leur série de 24 victoires consécutives.

L’apport d’Augsburger

S’il a surpris en quittant Juan Tello pour s’associer à Augsburger, le choix de Di Nenno s’est rapidement avéré payant : « Leo apporte une fraîcheur incroyable. Pour moi, il a le meilleur smash du monde. Il joue sans peur, avec cette jeunesse et cette rébellion qui me poussent à tenter davantage. Moi je construis, lui il termine. On se complète à merveille. »
En deux tournois seulement, la paire a trouvé son rythme et signé son premier titre.

Crédit Premier Padel

Madrid, une maison qui réussit à Di Nenno

Installé depuis plusieurs années dans la capitale espagnole, Di Nenno se sent comme chez lui au Movistar Arena : « J’ai ma famille, mes amis, mon équipe ici. Jouer à Madrid, c’est un vrai plus. » Ce soutien, combiné à son rôle de métronome et à la puissance de Leo, a porté la paire jusqu’au sacre.

Un signal fort avant Paris

Avec ce titre, Di Nenno et Augsburger confirment que leur projet commun n’a rien d’un pari. Ils entrent d’emblée dans la cour des très grands et seront l’une des attractions du Paris Major.

Benjamin Dupouy

J’ai découvert le padel directement lors d’un tournoi, et franchement, je n’ai pas trop accroché au début. Mais la deuxième fois, ça a été le coup de foudre, et depuis, je ne rate plus un seul match. Je suis même prêt à rester éveillé jusqu’à 3h du matin pour regarder une finale de Premier Padel !