Enseignante au club municipal du Pecq, joueuse du Top 100 français, diplômée TFP, Marianne Motte incarne cette nouvelle génération de coachs passionnés qui fait rayonner le padel. À l’occasion du Master Jeunes Île-de-France organisé au Club des Pyramides le mois dernier, elle revient sur son parcours, sa pédagogie et son regard sur l’évolution du padel chez les jeunes… tout en préparant un tournant majeur dans sa carrière.
Adapter la pédagogie selon l’âge
“Il faut s’adapter à chaque public quand on est enseignant, que ce soit enseignant de padel, de tennis, d’anglais ou peu importe. Avec les adultes, il faut savoir s’ils veulent faire de la compète ou s’ils sont là plutôt pour du loisir. Selon leur motivation, on va déjà adapter l’entraînement. Pour les jeunes, en général, ils sont très enthousiastes. Il faut les canaliser. Ils ont chacun leur personnalité, donc on s’adapte à leur personnalité, à leur âge, et on prend en compte qu’il y en a qui sont plus développés que d’autres physiquement, et aussi au niveau des émotions.”
“entre 10 et 12 ans, il y a d’énormes différences. Il y en a qui sont déjà très grands, d’autres plus légers. Chez les filles comme chez les garçons, il y a vraiment de grosses différences. Après, on adapte l’entraînement, le jeu, le schéma de jeu, en fonction de leur physique et de ce qu’ils sont capables de produire.”
Le padel, un sport où la mixité s’impose naturellement
“On a vu une finale U12 avec une fille et trois garçons. Et c’était la fille qui portait son partenaire. Ça reprend un peu ce que je disais : ça dépend de la maturité des joueurs à cet âge-là. De manière générale, les filles sont un peu plus mûres que les garçons. Là, ça s’est vu en finale. C’est vraiment elle qui portait le garçon en termes d’encouragement, de motivation. Et même physiquement, elle était un peu plus… pas forcément plus puissante musculairement, mais elle frappait très bien la balle.”
”Sur les tournois mixtes adultes, en général, le jeu s’oriente plus vers les filles. Là, je disais aux garçons : il faut prendre en compte le niveau de jeu adverse, peu importe si c’est une fille ou un garçon. Il faut regarder ce que font les adversaires, encore plus au padel que dans d’autres sports. C’est bien de se concentrer sur soi, mais il faut aussi analyser les points forts et faibles de l’adversaire, leur tenue, leur position, et adapter le jeu.”
La communication : un atout majeur développé par le padel
“Le padel est souvent décrit comme un sport exigeant sur le plan mental et de la communication. Dans le cas précis de la finale U12, je ne connais pas bien la relation entre la fille et les garçons en face. Mais pour mes deux élèves, ils se connaissent très bien en dehors. Ils sont dans la même classe, ils font du tennis ensemble, du foot ensemble, et ils ont découvert le padel ensemble. Ils sont meilleurs amis. Ils partent même en vacances demain ensemble. Ça les aide énormément.”
“J’essaie de trouver le temps pour tout combiner : le padel, le boulot, la vie familiale, les tournois, le coaching. Ça prend du temps, mais j’adore.”
Prochainement, Marianne deviendra directrice d’un tout nouveau centre PadelShot dans les Yvelines. “J’ai vraiment hâte de vivre cette expérience de près, et de transmettre ma passion via une qualité d’accueil irréprochable, des pistes neuves, des événements, des tournois et des animations pour tous. Un lieu de vie où chacun s’y retrouve avec le sourire et la passion de ce sport.”
Franck Binisti découvre le padel au Club des Pyramides en 2009 en région parisienne. Depuis, le padel fait partie de sa vie. Vous le voyez souvent faire le tour de France en allant couvrir les grands événements de padel français.
























































































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