Vous le connaissez, vous l’écoutez régulièrement, mais vous ne le savez pas forcément… Loïc Delmas, 34 ans, originaire de la région parisienne, est l’une des voix de Padel Magazine comme lors du FFT Padel Tour à Casa Padel. Il vit désormais près de Rouen depuis sept ans. L’ancien professeur de tennis a basculé à 100% dans le padel notamment du côté de Padel Arena. Récit.
Les grands débuts avec des dinosaures du padel
“J’avais un coéquipier, Laurent Michel, qui était déjà passionné de padel. C’est lui qui nous a fait découvrir ce sport en région parisienne. On a fait quelques parties d’équipe, mais je n’ai pas tout de suite accroché. Par la suite, on a rejoué plusieurs fois, notamment avec Fabien Veber, aux débuts de Padel Horizon, sans que je sois immédiatement conquis.
C’est seulement quelques années plus tard, en déménageant près de Rouen, que j’ai vraiment accroché. Par hasard, je me suis retrouvé à quelques kilomètres de Padel Arena, qui venait de s’implanter dans la région en 2014.”
Padel Arena, le vrai début de l’aventure
“Je suis arrivé dans la région rouennaise vers 2017, et c’est à ce moment-là que j’ai repris le padel. J’ai intégré des parties, même en étant nouveau dans la région, et c’est comme ça que j’ai découvert toute l’ambiance et le club de Padel Arena. À partir de là, j’ai commencé à jouer en compétition, surtout entre 2018 et le Covid. Après la pandémie, les compétitions se sont un peu espacées, et mon classement a stagné.
Comme je l’ai mentionné, j’étais professeur de tennis à l’origine, mais j’ai progressivement basculé vers le padel, en commençant à donner des cours. Depuis deux ans, je suis à 100 % dans le padel, notamment au sein de Padel Arena à Rouen. J’ai eu la chance de contribuer au développement de cette discipline, en rendant les cours accessibles, ce qui a beaucoup plu.”
Le COVID : un booster incroyable pour le padel
“L’après-Covid a joué un rôle majeur dans l’essor du padel. Je pense que le télétravail a libéré du temps pour beaucoup de personnes, leur permettant de jouer et de prendre des cours en journée. Il y a également eu un énorme engouement médiatique autour du padel.
Personnellement, je vois cet engouement dans l’école de padel que nous avons mise en place. Nous avons des élèves de 6 à 77 ans, et même des retraités de 75 ans qui trouvent ce sport très ludique. Le padel est plus accessible que le tennis, surtout pour les débutants.
En parlant de devenir professionnel en restant en France, je pense que c’est de plus en plus possible. Cependant, il manque peut-être encore un peu de confiance de la part des joueurs envers les coachs français, bien que nous ayons d’excellents entraîneurs et de très bonnes structures d’entraînement. Ce qui manque surtout, c’est un vivier de joueurs suffisant et une culture du padel plus développée en France.”
L’esprit de la 3e mi-temps doit perdurer
“En termes d’anecdotes de tournoi, il y en a toujours des positives comme des négatives. Par exemple, lors d’un P1000 à Lille, je me souviens avoir été mené 6-1, 5-1, 40-15 (trois balles de match) et avoir finalement remporté le match grâce à un retournement de situation incroyable. Il y a aussi des souvenirs moins joyeux, comme ces déplacements de cinq heures pour perdre au premier tour et rentrer à quatre heures du matin. Mais c’est aussi ça, la beauté du sport.
Ce que j’apprécie particulièrement dans le padel, c’est son esprit convivial. On peut se faire battre sur le terrain, mais finir la journée en buvant un verre avec ses adversaires. Cet esprit doit perdurer pour que le padel continue de se développer en France.”
Franck Binisti découvre le padel au Club des Pyramides en 2009 en région parisienne. Depuis, le padel fait partie de sa vie. Vous le voyez souvent faire le tour de France en allant couvrir les grands événements de padel français.