En visite au Chili dans le cadre du Pala Tour Fest, un tournoi d’exhibition, Juan Lebron accorde une interview au média chilien “El Deportivo”. Le Loup parle du développement du padel en Europe, et de ses projections avec Ale Galan.
Le padel est innarêtable
“J’ai commencé à faire de la compétition en 2003, à l’âge de huit ans. À partir de là, j’ai vu que c’était un grand sport et jusqu’à aujourd’hui, j’ai pu voir de gros progrès. Il y a eu une grande évolution, si l’on regarde les terrains où l’on jouait avant et maintenant. Mais j’aimerais voir plus de joueurs dans d’autres pays. En Espagne et en Europe, le padel est déjà établi, étant un sport roi dans de nombreuses régions. J’aimerais voir des joueurs, dès leur plus jeune âge, vouloir être une référence mondiale. Aujourd’hui, il y a quatre, cinq ou six pays qui montrent la voie.”
“Si vous comparez avec aujourd’hui, la différence est abyssale. Mais il est probable qu’à l’avenir, ce qui apparaîtra sera également différent de ce que nous voyons aujourd’hui, car le monde avance. Ce sport est un phénomène inarrêtable, qui atteindra et atteint des points que nous n’aurions jamais imaginés.”
N°1 à tout prix
“Depuis que j’ai commencé à jouer au padel, mon objectif a toujours été d’être le numéro un. Il continuera à l’être, car mon ambition est de rester au sommet. Je continuerai à travailler et à me battre pour cela. Si je dois me comparer à Fernando Belasteguin, qui a été numéro un pendant seize ans d’affilée, ce sera un peu difficile. J’adorerais y arriver, mais j’y vais petit-à-petit. Je ne pense pas à défier tout le monde, je pense à me défier moi-même. C’est le meilleur défi que je puisse relever.
Nous nous réunissons avec Ale Galan et l’équipe pour voir les objectifs, ce que nous devons améliorer et ce que nous devons faire en fonction de ce que nous pensons. Avec Ale, nous avons une équipe formidable, qui nous soutient toujours dans ce que nous voulons. Nous sommes très heureux. Nous entrons dans notre troisième année ensemble et je n’ai jamais eu de partenaire aussi longtemps. C’est un grand défi.
Pour l’instant, je veux continuer à me projeter avec Ale. Je ne pense pas qu’on touchera notre plafond un jour. C’est un plafond qui n’a pas de plafond.”
À ses noms, nous devinons ses origines espagnoles et italiennes. Lorenzo est un polyglotte passionné de sport : le journalisme par vocation et l’événementiel par adoration sont ses deux jambes. Il est le monsieur international de Padel Magazine. Vous le verrez souvent sur les différentes compétitions internationales, mais aussi sur les grands évènements français. @eyeofpadel sur Instagram pour voir ses meilleures photos de padel !