Hubert Picquier est membre du comité exécutif de la fédération française de tennis en charge des clubs et de l’équipement. Son objectif est de développer le padel sur le territoire national.
Depuis octobre 2017, la fédération a traité 134 projets en y attribuant 4 millions d’euros d’aides aux clubs.
Cependant, le padel est géré par deux types de structures, les associations qui sont les clubs de tennis et les entités commerciales. La FFT peut effectivement homologuer des tournois et permettre d’inscrire des équipes dans les compétitions fédérales donc les faire disposer d’un statut de structures habilitées affiliées à la FFT cependant elles restent commerciales et ne peuvent bénéficier de subventions pour pouvoir compenser les lourdes charges fixes qu’elles peuvent avoir.
Face à cela, pour ne pas pénaliser le développement du padel, la FFT souhaite adosser aux structures commerciales un club associatif dans lequel il imposerait de mettre en place un bureau avec l’organisation d’une assemblée générale et de se conventionner avec le propriétaire des installations.
D’après Hubert Picquier, les clubs bénéficieront de subventions si d’une part on observe que le padel se développe bien plus qu’au tennis, il se peut que ce sport devienne bien plus subventionné. D’autre part, les clubs doivent être porteurs de projets de sorte à ce qu’ils soient en corrélation avec l’étude qu’ils font sur le besoin de construire un ou plusieurs terrains dans les clubs. Le conseiller en développement des ligues analysera la demande et s’il évalue une potentialité dans le projet, le club bénéficiera de subventions supplémentaires.
Il précise que l’aide moyenne d’un club en 2016 était de 2285 euros, en 2017 l’aide est passée à 23 845 euros. Le tennis et le padel sont pour le moment traités à égalité.
Alexandre Cifuentes étudie l’économie. Il a décidé d’intervenir sur la business du padel et sur le marché du sport en général. Il nous permet d’en savoir sur le padel dans sa globalité.