On a vécu un évènement en demi-finale du P2 de Puerto Cabello hier lorsque Jon Sanz et Coki Nieto ont pris la première manche aux dépens d’Arturo Coello et Agustin Tapia.
Un début de match tonitruant
Déjà au rendez-vous des quarts de finale à deux reprises cette année, Coki Nieto et Jon Sanz ont pu s’inviter cette fois-ci dans le dernier carré avec un énorme esprit de revanche. Les Espagnols ont en effet déjà subi une déculottée au Qatar Major où les numéros un mondiaux s’étaient montrés sans pitié (6/2 – 6/2).
Nieto/Sanz ont signé le premier break dans la première manche, sans être capable de confirmer. Le Madrilène donnait du fil à retordre à Tapia dans la diagonale, le poussant à la faute. Et c’est le natif de Pampelune qui a transpercé Coello sur une bandeja pour empocher la première manche après 45 minutes de jeu. C’est le premier set perdu par Coello et Tapia depuis leur défaite en finale de Riyadh.
Un retour à la réalité brutal
Galvanisés, Nieto/Sanz vont vite déchanter. Arrivés à deux jeux partout, Coello et Tapia ont enclenché la vitesse supérieure, comme ils ont été capables de faire depuis le début de saison. Résultat : dix jeux consécutifs enregistrés pour les numéros un mondiaux. Les Espagnols étaient KO debout, sans aucune solution face à la puissance et la magie de cette paire.
Coki Nieto et Jon Sanz ont encaissé un sévère 6/2 – 6/0 en une heure de jeu et ont fini sur les rotules, tant physiquement que mentalement. Cela illustre bien l’écart de niveau que sont capables de créer Rey Arturo et le Mozart de Catamarca, et ce même face à une équipe en pleine confiance et progression.
Arturo Coello et Agustin Tapia tenteront cette nuit de signer une seizième victoire consécutive et un troisième trophée en un mois face aux nouveaux arrivants, Fede Chingotto et Ale Galan.
Joueur de tennis en compétition, Martin découvre le padel en 2015 en Alsace et fait son apparition dans quelques tournois sur Paris. Aujourd’hui journaliste, il traite de l’actualité padel tout en poursuivant son ascension dans le monde de la petite balle jaune !