C’est officiel depuis maintenant deux semaines : le top 8 mondial masculin et les numéros 1 féminines ne disputeront pas le Betclic Bordeaux P2 (9-16 juin). Une nouvelle qui a eu l’effet d’une bombe, aussi bien pour les organisateurs que pour le public local. L’étape girondine a-t-elle pour autant perdu tout son intérêt ? Certainement pas, et voici pourquoi en cinq points.
1) Parce qu’un tournoi majeur en France, cela ne se refuse pas
L’intérêt pour le padel croît de jour en jour, et notre pays n’échappe pas à la règle. Après avoir accueilli deux tournois différents pendant deux ans (World Padel Tour à Toulouse et Premier Padel à Paris), l’Hexagone compte désormais deux étapes sur l’unique circuit international. Exit donc le WPT en Occitanie, et place à une toute nouvelle compétition sur les bords de la Garonne. Elle servira de premier test avant Roland-Garros pour les Français (30 septembre – 6 octobre), mais aussi d’ultime répétition avant le deuxième Major de la saison à Rome (17 – 23 juin). Un privilège que tout fan de « bandejas » ne doit pas rater.
2) Parce que le tableau masculin n’a jamais été aussi ouvert
En l’absence des quatre meilleures paires du classement, les habituels outsiders vont pouvoir se mettre en lumière. Qui sera sacré en Aquitaine ? Difficile à dire, mais ce qui est sûr, c’est que le suspense sera entier du début à la fin, et que l’on assistera à une première. On notera la présence de Yanguas / Garrido (TS2, en photo), de Gonzalez / Ruiz (TS3) ou de Sanchez / Gutierrez (TS4). Mais c’est une autre paire qui sera tête de série numéro 1…
3) Parce que le roi Bela veut s’offrir une nouvelle couronne
Fin 2024, le padel va connaître un moment historique avec le départ à la retraite de Fernando Belasteguin. Après plus de trente années au plus haut niveau, le meilleur joueur de tous les temps va tirer sa révérence à l’issue de cet exercice. Mais avant de partir, l’Argentin de 45 ans veut ajouter un énième trophée à sa galerie et battre le record de Willy Lahoz, plus vieux joueur à avoir été sacré. C’était en 2015, et l’Espagnol, alors âgé de 44 ans, jouait avec… Bela ! Mais revenons à nos moutons : ce P2 pourrait bien être la dernière chance de titre pour le “Roi” qui formera avec Juan Tello la tête de série numéro 1. Suffisant pour décrocher le gros lot ? Réponse dans quelques jours.
4) Parce que la meilleure paire féminine du début de saison sera là
Chez les dames, tous les regards seront rivés sur Bea Gonzalez et Delfina Brea. Contrairement à Paula Josemaria / Ariana Sanchez, la doublette hispano-argentine n’a pas fait l’impasse et veut se relancer suite à son élimination précoce à Santiago. En ligne de mire : une cinquième coupe cette saison après Puerto Cabello, Bruxelles, Séville et Asunción. Leurs principales rivales seront Gemma Triay et Claudia Fernandez, les récentes championnes du P1 chilien.
[MISE A JOUR] Les numéros 2 ont finalement décidé de faire l’impasse sur la compétition. De fait, le tableau féminin s’annonce presque aussi ouvert que le tableau masculin. Qui retrouvera-t-on dans le dernier carré ?
5) Parce qu’une ancienne numéro 1 va faire son grand retour !
Le tournoi bordelais aura une saveur particulière pour Marta Marrero. L’ancienne numéro 1 mondiale, absente des pistes depuis un an et demi pour congé maternité, va effectuer ses débuts sur le Premier Padel avec sa toute nouvelle partenaire Aranzazu Osoro. Un retour qui sera évidemment scruté par les fans de padel du monde entier !
Une autre joueuse qui a récemment donné la vie sera elle aussi de retour en Gironde ! En effet, la numéro 2 français Léa Godallier jouera les previas aux côtés de sa compatriote Charlotte Soubrié. Quelle niveau peut-on attendre de la Tahitienne ? Réponse ce week-end !
Betclic Bordeaux Premier Padel P2 – du 9 au 16 juin 2024 à l’Arkéa Arena. Plus d’informations sur le site officiel.
C’est par le biais de son père qu’Auxence a découvert le padel, un soir de juin 2017. Aujourd’hui, il suit avec passion le circuit international et taquine la pala dans son club formateur, le Toulouse Padel Club. Vous pouvez également le retrouver sur La Feuille de Match et LesViolets.com, deux médias spécialisés sur le Toulouse Football Club.