Alejandro Galán se prépare pour une nouvelle saison aux côtés de Federico Chingotto. Dans une interview accordée à Relevo, il revient sur sa préparation, les évolutions du padel et les défis à venir.

Une pré-saison différente avec Chingotto

Galán explique qu’il a modifié son approche physique et technique pour cette saison : “Je me sens plus léger. On a décidé d’être moins costauds pour mieux se déplacer sur la piste. Une pré-saison complète avec Fede était nécessaire, aussi bien sur le terrain que physiquement. Notre premier test à la Reserve Cup a été bon.”

L’expansion du padel aux États-Unis

Il revient aussi sur sa participation à la Reserve Cup, un événement qui vise à populariser le padel en Amérique : “C’est un projet intéressant. Je ne participe pas à tous les événements, mais celui-ci a un vrai potentiel pour toucher un public plus large aux États-Unis.”

Concernant le choix d’Arturo Coello de s’installer à Miami, il comprend cette décision, mais préfère rester en Espagne : “Je comprends son choix, c’est une décision logique pour le développement du sport. Personnellement, j’aime ma vie en Espagne et le fait d’avoir ma famille proche, mais c’est une opportunité professionnelle intéressante.”

La réduction des tableaux, un sujet qui divise

Avec la réforme de Premier Padel, le nombre de joueurs en tableau final diminue, ce qui provoque des tensions : “Ce n’est pas une réforme qui satisfait tout le monde. C’était sans doute nécessaire pour ne pas trop alourdir les coûts des promoteurs, mais les joueurs moins bien classés se retrouvent dans une situation compliquée. Il faudrait davantage de tournois intermédiaires pour eux.”

Le débat sur le point en or et le service unique

Galán affiche une position claire contre le point en or, préférant le format classique avec avantage :
“J’aime la tension du jeu avec avantage. Je ne pense pas que cela change vraiment la durée des matchs, mais je comprends que certains veuillent rendre le jeu plus rapide.”

Sur l’idée d’un service unique, il se montre plus ouvert :
“Cette option ne me dérange pas. Je suis habitué à jouer avec un second service, mais pourquoi pas.”

Les surfaces différentes en padel ?

Le padel est majoritairement joué sur moquette synthétique, mais l’idée d’intégrer d’autres surfaces fait débat : “Cela pourrait avoir du sens, mais encore faut-il que les clubs aient ces surfaces pour qu’on puisse s’entraîner. J’ai vu des tournois sur terre battue en Argentine, et ce n’était pas optimal. En padel, la distance de réaction est courte, donc un mauvais rebond peut tout changer.”

Un circuit 2025 très ouvert

Avec plusieurs nouvelles paires, Galán reste prudent : “Sur le papier, toutes les paires sont solides. Mais il faudra voir comment elles s’adaptent et si elles trouvent une bonne alchimie.”

Concernant Tapia et Coello, il explique leur approche : “On a beaucoup travaillé sur des ajustements techniques et sur le physique. Arturo et Agustín sont très exigeants à affronter, mais avant de penser à eux, on doit se concentrer sur toutes les étapes des tournois.”

Son rôle après la présidence de l’Association des Joueurs

Galán a joué un rôle clé dans la transition du World Padel Tour vers Premier Padel, mais aujourd’hui, il préfère se focaliser sur la compétition : “C’était une belle responsabilité, mais il fallait que je me recentre sur le sportif. Je continue à suivre l’évolution du padel et à soutenir les joueurs, mais mon objectif principal reste la compétition.”

Benjamin Dupouy

J’ai découvert le padel directement lors d’un tournoi, et franchement, je n’ai pas trop accroché au début. Mais la deuxième fois, ça a été le coup de foudre, et depuis, je ne rate plus un seul match. Je suis même prêt à rester éveillé jusqu’à 3h du matin pour regarder une finale de Premier Padel !