Après avoir évoqué sa carrière, ses blessures, ses rivalités et ses regrets, Juan Lebrón se confie à El Chiringuito dans une dernière partie plus intime. Le numéro 1 espagnol revient sur ce qui compte vraiment pour lui : ses racines andalouses, sa famille, son projet d’académie… et ses rêves encore intacts.
« Le succès n’est pas forcément le bonheur »
Derrière les trophées, les titres et les projecteurs, Juan Lebrón garde une distance critique face à l’idée de réussite.
« Quand on me dit que le succès, c’est le bonheur… je n’y crois pas trop. »
Pour lui, le bonheur tient à autre chose : la santé, la paix intérieure, et surtout les bonnes personnes autour de soi.
« Le bonheur, c’est d’être entouré de gens sains, qui t’apportent du positif. Et être en paix avec toi-même. »
Une philosophie simple, héritée de ses origines.
Des racines fortes à El Puerto de Santa María
Si Lebrón vit aujourd’hui à Madrid et voyage aux quatre coins du monde, son cœur reste andalou. Il évoque avec émotion les souvenirs de son enfance, et notamment les moments passés dans la cave familiale avec ses amis.
« On était quinze là-dedans, à rigoler pendant des heures. Mon père descendait et nous demandait ce qu’on faisait, puis il restait discuter avec tout le monde. C’était un crack. »
Ce père, Matías, il en parle avec fierté et reconnaissance. Respecté de tous, il incarnait l’honnêteté, la générosité et la simplicité.
« Il vendait des fromages et des jambons. Il laissait même des produits en disant : ‘Tu me paieras la semaine prochaine.’ Et les gens le faisaient. Il avait la confiance des gens. »
« Aujourd’hui, moi je suis Juan Lebrón. Mais dans mon village, je reste ‘le fils de Matías’. Et j’en suis fier. »
Une ambition renouvelée : réinventer son jeu
Sur le plan sportif, Juan Lebrón ne veut pas se contenter du passé. Il vise un nouveau cycle avec un nouvel état d’esprit.
« Je veux continuer à progresser, à me réinventer. Créer des coups que personne n’a encore vus. »
Sous la direction de Carlos Pozzoni, son nouvel entraîneur, il travaille sur de nouvelles sensations, avec pour ambition de rivaliser à nouveau avec les deux meilleures paires du circuit.
« Avec Franco Stupaczuk, je pense qu’on peut le faire. »
Une vision du padel populaire et festive
Au-delà de la haute compétition, Lebrón rappelle ce qui rend le padel unique à ses yeux.
« C’est un sport accessible, très social. Tu réserves sur une appli, tu joues avec trois inconnus, tu bois une bière après, et tu finis par faire un tournoi le dimanche pour gagner un jambon ! »
L’académie Juan & Ale : entre rêve et clin d’œil
À long terme, le joueur souhaite ouvrir sa propre académie de padel à Madrid. Et quand le journaliste lui demande si elle portera son nom, il répond en souriant :
« L’académie de Juan et Ale… Peut-être que ça facilitera la réconciliation ! »
Même si le projet est encore en gestation, l’envie est claire : transmettre, former, innover.
Confidences, famille et flamenco
La fin de l’entretien prend la forme d’un portrait plus personnel. On y découvre un Lebrón attaché à ses parents, admiratif de Vinicius Jr. — qu’il défend souvent publiquement — et fidèle à la culture andalouse.
« J’adore le flamenco. Chez moi, à Jerez, toutes les fêtes finissent en chansons. Tu es invité quand tu veux. »
Parmi les joueurs, il admire Belasteguín, Chingotto, Coello, Tapia, et même Galán — « une personne », souffle-t-il, sans rancune mais avec distance.
Enfin, lorsqu’on lui demande dans quoi il excelle le plus, il répond :
« J’ai été le meilleur dans le talent padelistique pur. Pendant quatre ans. »
Son dernier rêve ? Revenir au sommet
Malgré tout ce qu’il a déjà accompli, Juan Lebrón garde une envie intacte.
« J’ai atteint tous mes objectifs. Mais redevenir numéro 1 mondial… ça, ça me fait encore vibrer. »
Pour regarder la vidéo en espagnol :
Franck Binisti découvre le padel au Club des Pyramides en 2009 en région parisienne. Depuis, le padel fait partie de sa vie. Vous le voyez souvent faire le tour de France en allant couvrir les grands événements de padel français.























































































Lancement du complexe Padel Arena Saint-Aubin-sur-Gaillon
L’Association Européenne des Clubs de Padel célèbre ses 10 ans
Playtomic fait de la France une priorité et s’appuie sur Casa Padel
Cyril Hanouna et Arturo Coello : un rêve possible… mais à quelles conditions ?
Salazar : “je n’ai pas encore de partenaire pour 2026”
Judit “padelwithjud” : quand l’influence sert la croissance du padel
Lebrón / Augsburger, piste rapide / piste lente, l’envers du décor : l’analyse de Tonet Sans
La France accueillera deux FIP Promises en 2026
Hanouna et Inzerillo débarquent à Marseille pour le P1000 Cap7 Padel
Les nouveaux classements FIP après les Barcelona Finals : le dernier ranking de la saison
Le nouveau top 10 mondial masculin suite au mercato
Squashbad33/Padel33 : quinze ans de développement et une nouvelle phase d’expansion
À vendre : un club de padel de 2000 m² clé en main au cœur de la Costa Brava
1,5 milliard d’euros : dans l’économie du tennis, quel est le poids réel du padel ?
Le padel s’invite sous le sapin : quand les jouets pour enfants suivent l’essor du sport
Padel : un sport passionnant, mais pas sans risques
Mollet, coude, épaule : où le padel fait le plus mal
La FIP, du wagon suiveur au wagon de tête : vraie vision ou coup de force ?
La French Touch Academy mise sur un calendrier étoffé de stages padel en 2026
La vibora décomposée : transfert, plan de frappe et sensations
Et Ducati créa la pala la plus rapide du monde !
Une pédagogie du padel centrée sur le geste
La volée au padel : entre puissance du tennis et contrôle de la pala
Pourquoi le lob excentré est une opportunité à exploiter même si…
Les gauchers sur le circuit : une dynamique de plus en plus agressive chez les hommes
Adrien chez Padel Stuff : mission solidité pour un revers encore perfectible
“On perd un match sur la mauvaise gestion des balles faciles”
Combien gagne-t-on lors d’un tournoi de padel en France ?
Règle du service au padel : où doivent se placer les 4 joueurs ?
La recomposition d’une paire suite à un forfait : mode d’emploi
P250 ou P500 : pourquoi les règles de gestion diffèrent-elles ?
Prévenir les blessures au padel : les cinq piliers indispensables
Le Mexico Major relance le débat : une saison trop longue ? Des P2 qui ne doivent plus être quasi obligatoires ?
Joueur voyageur : direction Valencia !