Cette première demi-finale était la cinquième confrontation entre Chingotto/Navarro et Stupaczuk/Di Nenno. Et c’est une cinquième victoire de rang cette saison pour les Superpibes contre la paire hispano-argentine. Score final : 0/6 6/2 6/3 en un peu moins de deux heures de jeu.
Dans des conditions de jeu particulièrement lentes en Allemagne, les joueurs de gauche ont dû s’armer de patience sur la moquette noire de Düsseldorf. Il n’y aura pas de revanche pour le duo Chingotto/Navarro, qui n’est pourtant pas passé loin de la victoire, comme la semaine dernière.
Un premier set à sens unique
Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour connaître les ambitions de Chingotto / Navarro. Dès le premier jeu de la rencontre, la paire hispano-argentine prend le dessus, s’octroie quatre balles de break, et en convertit une dès la deuxième tentative.
Face à eux, le duo Stupaczuk / Di Nenno enchaîne les fautes directes et subit la loi des adversaires. Avec un Fede Chingotto en feu, le score devient vite très lourd.
Sur un sans-faute de la part de Paquito Navarro et Federico Chingotto, le score est sévère dans ce premier set au bout d’un peu plus de trente minutes de jeu qui sentent l’envie de revanche. Après avoir subi un 6/0 au Master de Madrid, c’est à leur tour d’infliger un 6/0 à la paire argentine.
Le retour des Superpibes
Il fallait un électrochoc pour les Superpibes dans cette rencontre pour arrêter cette spirale infernale. Le premier jeu du deuxième set est de bon augure avec l’ouverture de leur compteur.
Le duel est plus équilibré, dans le début de cette seconde manche. Les serveurs parviennent à conserver leur service. Et puis, il aura fallu une petite faute de Fede Chingotto pour relancer les adversaires. Premières opportunités de break pour les Argentins et premier break pour Stupa / Di Nenno. Le match est relancé.
Survoltés, “des malades mentaux“, les Argentins sont de retour dans cette rencontre et poussent leurs adversaires dans une troisième manche. 6-2, pour les Superpibes.
Stupa / Di Nenno, au bout du suspense
La frustration commence à se voir chez Paquito Navarro, qui déconcentre par moment le métronome Chingotto.
L’intensité monte d’un cran dès le deuxième jeu de ce set avec une balle de break sauvée pour la paire hispano-argentine dans un point complètement fou qui laissera des traces.
Le premier break sera finalement pour la paire Chingotto / Navarro dans un jeu conclu de nouveau par un punto de oro. Quelques grosses fautes en longueur de Stupaczuk coûte ce jeu aux Superpibes.
Mais ce match réservait encore quelques surprises. Le débreak se fera dans la foulée pour les Superpibes. Cette rencontre est entièrement relancée, encore une fois. Et c’est avec beaucoup de courage que les Argentins iront chercher ce troisième set et cette rencontre.
Un match deux en un
Qui aurait cru à un tel combat après le premier set de cette rencontre ? La première manche s’est soldée sur une statistique incroyable : 24 points gagnés pour Chingotto/Navarro contre 9 seulement pour la paire Stupaczuk/Di Nenno.
Et puis, il aura fallu le réveil des Argentins pour qu’il y ait enfin match. Les coups de Stupa et Di Nenno sont plus précis, ils prennent plus facilement l’ascendant dans les points et surtout, ils jouent juste. Une victoire dans la douleur pour les Superpibes, qui ont bien failli prendre la sortie.
Cette rencontre aura donné lieu à des points monstrueux, qui ont duré plus d’une minute. C’est une nouvelle finale pour les Superpibes qui attendent désormais leurs prochains adversaires. La deuxième demi-finale hommes se jouera après la seule et unique rencontre féminine de la journée, opposant Triay/Ortega et Sainz/Llaguno.
C’est son frère qui un jour lui a dit de l’accompagner sur une piste de padel, depuis, Gwenaëlle n’a plus jamais quitté le court. Sauf lorsqu’il s’agit d’aller regarder la retransmission de Padel Magazine, du World Padel Tour… ou du Premier Padel… ou des Championnats de France. En bref, elle est fan de ce sport.