La scène se passe lors du quart de finale du World Padel Tour Madrid Master entre Stupa/Di Nenno et Nieto/Sanz.
Franco Stupaczuk fait un lob très long sur Jon Sanz, qui semble parfait au premier abord : mais le rebond affiche un angle inférieur aux fameux 45 degrés et propulse la balle très loin de la vitre, au-delà de la ligne de service. Persuadé que ce lob a d’abord touché la vitre, l’Espagnol arrête le point et ne joue pas la balle.
Hélas pour lui, le renard Foxtenn du système de révision vidéo accorde le point aux Argentins. Très énervé avant même la décision finale, Jon Sanz donne dans le lyrisme : “Es una puta mierda! una puta mierda! Como sea buena me caliento!” (en résumé poli, “si celle-ci elle est bonne, je fais un malheur…”).
Mais pour l’arbitrage vidéo, il suffit que quelques poils de balle touchent la moquette en premier pour aller à l’encontre de ce qui semble évident pour un oeil humain.
Une fois la décision tombée en leur faveur, Martin Di Nenno et Franco Stupaczuk affichent d’ailleurs un sourire en coin très filou (voir plus bas), qui montre bien qu’ils s’estiment très heureux de remporter ce point. Tout comme les joueurs de Carlos Pozzoni sont heureux de s’être sortis de ce match piège dont le compte-rendu est à lire ICI.
La sentida lírica de Jon Sanz hacia Foxtenn
— Out Of Context Padel (@ocpadel) September 22, 2023
Es una pvta mierda! una pvta mierda! Como sea buena me caliento!
Las sonrisas cómplices de Martín y Franco que saben perfectamente de qué va el tema#MadridMaster #JonSanz #DiNenno #Coki #Stupa pic.twitter.com/Txqpy8KcHU
Après 40 ans de tennis, Jérôme tombe dans la marmite du padel en 2018. Depuis, il y pense tous les matins en se rasant… mais ne se rase jamais pala en main ! Journaliste en Alsace, il n’a d’autre ambition que de partager sa passion avec vous, que vous parliez français, italien, espagnol ou anglais.