Fraîchement assuré de terminer l’année numéro 1 mondial avec Arturo Coello, Agustín Tapia débarque à Barcelone avec la faim de victoire. Le « Mozart de Catamarca » n’a rien perdu de son ambition, surtout au moment d’aborder un tournoi qui lui avait échappé d’un souffle la saison dernière.

« Fermer cette année incroyable en jouant les Finals, c’est très spécial »

Tapia l’a confié lors du tirage au sort des tableaux, aux côtés d’Andrea Ustero :
« L’année a été très longue, beaucoup de tournois, beaucoup de voyages… Fermer cette grande année en jouant les Finals et avec le numéro un déjà assuré, c’est très beau. »
Mais une ombre plane encore : la finale perdue de 2024, qu’il était « à un point » de gagner.
« C’est resté comme un objectif majeur pour cette année. On arrive avec beaucoup d’envie. »

Une confiance solide, mais un tableau piégeux

Coello et Tapia arrivent avec deux titres consécutifs, Dubaï puis Mexico, mais Agus tempère :
« Si on se fie aux derniers tournois, la confiance est bonne, mais les Finals sont différentes. Ce sont les meilleures paires du circuit, tous les matchs sont très durs. »

Leur entrée en lice se fera face à Lucas Bergamini / Javi Leal, une paire récente mais dangereuse :
« Bergamini est un battant incroyable. Et Javi joue son premier Master, il a été l’une des révélations de l’année. Ils vont arriver avec beaucoup d’envie. Ce sera un match très dur. »

Une édition plus spéciale encore : Tapia joue « à la maison »

Installé depuis huit ans en Catalogne, Tapia retrouvera un public qu’il connaît par cœur :
« Jouer le Master à Barcelone, c’est un prix à toute l’année. C’est ma maison depuis que je suis arrivé d’Argentine. »
Un soutien local qui pourrait peser lorsque le tournoi s’emballe.

Le numéro 1 en poche… mais pas de relâchement

Même si l’objectif phare est atteint, le staff ne veut aucune baisse d’intensité :
« Je pensais prendre ça plus relax, mais mon préparateur m’a dit que non, que l’année n’était pas finie. Donc on reste à fond. Il reste une semaine. »

Tapia le reconnaît : l’envie de souffler est là, surtout avec l’Argentine et sa famille en ligne de mire :
« On a tous très envie de rentrer. On vit loin presque toute l’année, alors les vacances sont déjà planifiées. »

Une paire mythique en devenir ?

Coello etTapia enchaînent les saisons numéro 1, les titres et les moments de domination.
Pour autant, Agus reste prudent :
« Sans nous comparer à personne, on fait notre chemin. Le padel est de plus en plus dur, le circuit est très exigeant. On travaille énormément et on essaie de profiter du processus. On ira aussi loin que le chemin nous le permettra. »

Benjamin Dupouy

J’ai découvert le padel directement lors d’un tournoi, et franchement, je n’ai pas trop accroché au début. Mais la deuxième fois, ça a été le coup de foudre, et depuis, je ne rate plus un seul match. Je suis même prêt à rester éveillé jusqu’à 3h du matin pour regarder une finale de Premier Padel !