C’est au cours d’une interview accordée à Olé et VeinteDiez que Paquito Navarro est revenu sur la paire qu’il formait avec Juan Tello.
Il explique ce qu’il a raté, réussi, mais aussi ce qu’il a appris de cette association et revient sur son nouveau projet avec Chingotto.
La fin de la paire Paquito / Tello
La pire chose qui pouvait nous arriver était de gagner le tournoi au Mexique. Je pensais que si nous y parvenions, avec si peu de temps à droite et sans trop de séances d’entraînement ensemble, avec une bonne pré-saison, nous allions accomplir beaucoup de choses.
Je savais que si je changeais de côté, je ne pourrais pas avoir de meilleur partenaire que Tello. Les sensations au début n’étaient pas mauvaises du tout, mais ensuite lors du premier tournoi, nous ne nous sommes pas sentis à l’aise et la défaite contre Gonzalo Rubio et Javi Ruiz nous a fait perdre confiance.
Ensuite, nous avons été battus par Maxi Sánchez et Lucas Campagnolo, deux joueurs qui peuvent vous compliquer la tâche à tout moment. Cela a sapé un peu le projet.
À La Rioja, nous avons joué sur la piste la plus rapide du circuit face à deux gars comme Libaak et Augsburger. Nous n’arrivions jamais à nous sentir à l’aise. Avant de tomber plus bas, nous avons discuté et décidé de chercher tous les deux une solution. C’est mieux comme ça, au moins j’ai découvert quel est mon vrai côté (rires).
La conscience tranquille
Sportivement, c’était un très mauvais départ. Cela ne s’est pas passé comme nous l’espérions. Mais nous pouvons avoir la conscience tranquille. Nous avons fait un pari très courageux. “El Gato” Tello est un super gars, et nous voulions que cela fonctionne, mais cela ne s’est pas produit.
C’est à 99% de ma faute car je n’ai pas réussi à m’adapter à droite. On a eu raison d’essayer car on a vu qu’on pouvait être une paire très dangereuse et qu’on saurait se remettre à bien jouer avec un joueur de droite “classique”. Ça ne s’est pas très bien passé pour nous, mais je suis content d’avoir essayé.
Le changement de côté avec Juan Tello
Cela nous a offert une possibilité à laquelle nous n’avions pas passé auparavant : celle de changer de côté. Malheureusement on s’est vite rendu compte qu’aucun de nous deux n’était fait pour jouer à droite.
Des similitudes entre Di Nenno et Chingotto ?
Ils sont ce qu’on peut trouver de plus proche sur le circuit : une défense super solide, une volonté insatiable, travaillant toujours pour son coéquipier et avec un super esprit. Ils font ce travail invisible qui est plus important qu’il n’y paraît.
Maintenant, je l’apprécie beaucoup plus. C’est comme le milieu de terrain défensif au football. Fede le fait parfaitement et j’ai la chance de passer du bon temps avec lui tous les jours. J’avais besoin de ce partage de confiance et de joie pour retrouver mon jeu, donc je lui serai toujours éternellement reconnaissant de m’avoir fait confiance.
Les attentes pour cette fin de saison avec Chingotto
Chingo est actuellement à son meilleur niveau. J’adorerais pouvoir lui apporter ce petit plus d’expérience en tournoi pour qu’il puisse aller le plus haut possible. L’objectif était de retrouver mon jeu. Désormais, on ne se fixe pas de limite.
Ci-dessous, retrouvez l’interview complète de Paquito Navarro faite par VeinteDiez :
Quel plaisir d’être journaliste dans le milieu du padel, un attrayant sport en pleine expansion. J’espère que vous apprécierez les contenus proposés. À bientôt peut-être sur les pistes !