Les numéros 2 mondiaux, Ale Galán et Fede Chingotto, concluent une semaine parfaite au Newgiza Premier Padel P2 avec une démonstration totale face à Paquito Navarro et Jon Sanz : 6/1 6/2 en 55 minutes. Un triomphe express pour une paire en mission, qui repart d’Égypte sans avoir perdu un seul set.

Un premier set à sens unique

Chingotto met quelques minutes à se régler, mais dès 2/1, la machine se met en marche. Galán prend le contrôle, impose sa puissance à la volée et dicte le tempo. En face, Sanz peine au retour, Paquito subit la pression constante. Breaker, les Espagnols semblent lâcher mentalement. En 21 minutes, le premier set est bouclé : 6/1, avec 15 points gagnants pour Galán et Chingotto, contre 5 seulement pour leurs adversaires, pour un nombre de fautes directes équivalent.

Sanz et Paquito s’accrochent, mais craquent

Le second set démarre plus équilibré. Navarro et Sanz sauvent plusieurs balles de break dans un premier jeu disputé, retrouvant un peu d’énergie et d’agressivité. Les deux compères s’encouragent, s’enflamment comme à leur habitude, mais Galán et Chingotto restent impassibles. Leur défense étouffe les initiatives adverses, leur jeu de transition est chirurgical, et à 2/2, ils reprennent le contrôle. Un break, puis un rouleau compresseur : quatre jeux consécutifs et un nouveau set empoché 6/2.

Une domination sans partage

Les stats parlent d’elles-mêmes : 64 % des points gagnés, aucune balle de break concédée, et une maîtrise totale du rythme du match. Galán et Chingotto n’ont jamais tremblé, imposant une intensité constante et un padel clinique. Ce titre est leur 7ᵉ de la saison, le 12ᵉ ensemble sur Premier Padel (18ᵉ pour Galán, 12ᵉ pour Chingotto).

Ils se rapprochent désormais de Tapia et Coello au classement FIP, la différence tombant sous la barre des 1 700 points. Avec encore 3 000 points en jeu sur la tournée du Moyen-Orient (Koweït et Dubaï), la course à la première place mondiale s’annonce électrique.

Sanz et Navarro repartent frustrés mais confiants

Pour Paquito Navarro et Jon Sanz, la leçon est rude, mais le tournoi reste une réussite. Finalistes pour la première fois ensemble, ils montrent une belle complémentarité et un jeu de plus en plus affûté. Paquito retrouve du plaisir sur le terrain, tandis que Sanz confirme sa progression depuis son passage avec Nieto.

Galán et Chingotto, une machine bien huilée

Les n°2 mondiaux concluent leur deuxième titre consécutif, après Milan, et confirment qu’ils sont dans la forme de leur vie. Réguliers, constants et précis, ils imposent leur tempo du début à la fin. Pour les Championnats du Monde par paires au Koweït, où Tapia et Coello feront leur retour, le duel pour le trône mondial est plus ouvert que jamais.

Benjamin Dupouy

J’ai découvert le padel directement lors d’un tournoi, et franchement, je n’ai pas trop accroché au début. Mais la deuxième fois, ça a été le coup de foudre, et depuis, je ne rate plus un seul match. Je suis même prêt à rester éveillé jusqu’à 3h du matin pour regarder une finale de Premier Padel !