Les Suissesses Lucie Rey et Gaëlle Rey se sont inclinées ce vendredi matin au FIP Rise de Bandol face à Jessica Ginier et Carla Touly. Malgré une défaite, les deux sœurs ont su montrer un très bon niveau dans la rencontre.

Après leur match, elles sont revenues, au micro de Padel Magazine, sur ce tournoi et leur parcours. Elles en ont également profité pour faire un état des lieux du padel dans leur pays… ainsi que sur leur expérience sous la bannière Suisse lors des Championnats d’Europe et leur confrontation face à l’Espagne.

Le FIP Rise de Bandol

Gaëlle : “C’est magnifique de jouer au bord de l’eau, dans un port… c’est quand même un cadre exceptionnel. Je pense qu’on a fait un bon match, on n’est pas passées à côté. On est contentes malgré la défaite. On leur a fait un petit peu face.

On savait très bien que ça allait être très très compliqué et on savait qu’on allait perdre (rires). Mais on s’est bien battues, je pense, et on sort du terrain fières de nous.

Et les punto de oro, honnêtement, c’est souvent un peu de chance. Après, c’est vrai que sur ces puntos de oro, on a eu des ratés : moi, j’ai raté un smash vraiment facile et Lucie, une volée. C’est vrai que c’est dommage d’avoir commis ces grosses fautes à ce moment-là.”

Complicité sur la piste

Gaëlle : “On a commencé le padel ensemble, et puis tous les matchs en Suisse, pratiquement, on les joue toujours toutes les deux. On se connaît par cœur. C’est agréable aussi de jouer avec quelqu’un que l’on connaît vraiment sur le bout des doigts… et puis en plus, on est sœurs ! (rires)”

Les championnats d’Europe

Lucie : Le niveau était très élevé dans toute la compétition. Et pouvoir se mesurer à de telles joueuses, c’était juste incroyable. On a tenu 39 minutes, mais on a tellement pris de plaisir. Ce n’est pas tous les jours qu’on peut jouer à ce niveau et contre des joueuses comme ça. C’était vraiment une expérience inoubliable pour nous.”

Les infrastructures en Suisse

Lucie : “On a commencé, il y a environ quatre ans, quand certains terrains ont commencé à se développer un peu plus. Il est toujours un peu compliqué de trouver des endroits pour construire les pistes, et nous sommes aussi obligés d’avoir des pistes en intérieur, parce qu’on joue plus souvent dedans que dehors.”

Gaëlle : “C’est vrai que les infrastructures en Suisse, c’est très compliqué. Alors en Suisse allemande, il y a beaucoup plus de pistes, ça se développe beaucoup plus. Mais en Suisse romande, on doit avoir peut-être dix pistes intérieurs pour toute la région. Donc la majorité des joueurs arrêtent le padel l’hiver parce qu’il n’y a pas de pistes disponibles.”

Les jeux européens à Cracovie

Lucie : “C’était génial. Il y avait aussi une expérience incroyable avec toute la cérémonie d’ouverture, et le fait de pouvoir être parmi les meilleurs athlètes. On espère que cela pourra se concrétiser aux vrais JO. Mais voilà, il y a peut-être encore un peu de travail à faire, mais ce serait vraiment top.”

Leurs présences aux JO en 2032

Lucie : “On va pas dire non (rires). On sera un peu plus âgées par contre. Après, on n’est pas numéro une en Suisse. Il y a des Suissesses allemandes qui sont numéro une, on est la 2e ou 3e paire. À voir encore combien d’équipes ils prennent aux JO…”

Dorian Massy

Nouvel adepte du padel, je suis fasciné par ce sport dynamique qui allie stratégie et agilité. Je trouve dans le padel une nouvelle passion à explorer et à partager avec vous sur Padel Magazine.