Depuis un mois, on analyse pour vous la dynamique du padel en France : le profil de ses adhérents et la répartition des terrains dans l’hexagone notamment. Aujourd’hui, nous allons nous intéresser sur la fréquence de jeu des padelistes dans le pays, ainsi que le rapport qu’ils entretiennent avec la compétition.
Dans cette étude, 18.000 licenciés sont pris en compte, ceux ayant déclaré le padel comme pratique principale, que ce soit en France métropolitaine ou dans les départements d’Outre-Mer.
Jouer au padel : plutôt deux fois qu’une
Si le padel plaît autant, c’est parce qu’il est beaucoup plus convivial que le tennis et que la marge de progression y est plus importante que dans d’autres sports de raquettes. Pour cette raison, les padelistes sont plus souvent présents sur les pistes de padel que les tennismen.
Les statistiques parlent d’elles-mêmes : 49% des joueurs de padel en France affirment jouer plusieurs fois par semaine, contre seulement 29% des joueurs de tennis.
Et si ces données sont déjà surprenantes, il faut ajouter que 37% des joueurs jouent au moins une fois par semaine, contre cette fois-ci, 51% des tennismen. En somme, les padelistes vont plus souvent sur les pistes de padel que les tennismen sur les terrains de tennis.
La compétition : le moteur des joueurs de padel
De toute évidence, en plus de jouer régulièrement dans la semaine, les licenciés padel aiment tout particulièrement la compétition. Plus de la moitié des licenciés padel font des tournois, mais surtout, 61% des licenciés multi-raquettes pratiquant le padel font de la compétition.
Ce qu’il est intéressant de constater, c’est que les joueurs de tennis sont énormément présents sur les tournois de padel. De plus en plus de tennismen rejoignent les bancs des pistes de padel. Et parmi les licenciés multi-raquettes pratiquant du padel, on retrouve 40% de 2ème et 3ème séries, qui, pour la plupart, se retrouvent sur les tournois de padel.
Il est clair que la compétition est un véritable moteur en ce qui concerne la pratique du padel. Pour certains, le nombre de 75.000 compétiteurs devrait être atteint d’ici 2024, seulement 25 000 de moins qu’en Espagne, un pays qui compterait autour de 2.5 millions de pratiquants ! Preuve que les pratiquants en Hexagone sont plus axés sur la compétition que nos voisins de l’autre côté des Pyrénées.
Plus de “petits tournois” en France
Si nous n’avons pas les statistiques pour l’année 2023, la tendance ces dernières années démontre malgré tout que la majorité des tournois en France sont des P100 et P250. S’ils sont plus faciles à organiser pour les clubs, car le prize-money n’est pas obligatoire, ils sont aussi plus évidents à remplir. En effet, le nombre de joueurs amateurs présents dans les tournois est plus élevé.
Il faut dire que pour les P100 et P250, ce sont des joueurs locaux qui font le déplacement, à l’inverse des “gros tournois”, où les équipes viennent d’un peu partout en France.
Ceci étant, le calendrier des P1000, P1500 et P2000 pour l’année 2024 est sorti, et le nombre de tournois “prestigieux” est plus important. La FFT, qui continue son appel d’offre pour combler les derniers créneaux du premier semestre, a déjà rempli la majorité de ses week-ends.
De toute évidence, le padel a de beaux jours devant lui en France, où son côté addictif incite les joueurs à se rendre sur les pistes plusieurs fois par semaine. Des joueurs qui viennent souvent du tennis et qui apprécient tout particulièrement la compétition.
C’est son frère qui un jour lui a dit de l’accompagner sur une piste de padel, depuis, Gwenaëlle n’a plus jamais quitté le court. Sauf lorsqu’il s’agit d’aller regarder la retransmission de Padel Magazine, du World Padel Tour… ou du Premier Padel… ou des Championnats de France. En bref, elle est fan de ce sport.