Le phénomène ne s’arrête plus, tant pour les femmes que pour les hommes, les jeunes comme les moins jeunes, le padel ne cesse de se développer chez nos voisins italiens.
Le virus padel
Il y a bien un fièvre qui continue en Italie : le padel ! La région centrale est actuellement la région la plus développée en Italie, avec Rome, sa capitale. Milan, Turin et Palerme suivent de près. Pour vous faire comprendre l’ampleur du phénomène, il suffit de se rappeler qu’en 2017, il y avait en Italie environ 300 terrains de padel. Aujourd’hui le pays vient de dépasser les 2000 terrains. On y transforme même des terrains de football pour en faire des terrains de padel !
Et la fièvre du padel ne va pas s’arrêter de suite : avec la pandémie en cours, cela a encore favorisé la diffusion généralisée du padel, étant donné que c’est l’un des rares sports qui peuvent être pratiqués en extérieur au niveau amateur.
La mixité en Italie
Ce qui permet la propagation de cette fièvre du padel, c’est sûrement le fait qu’il touche les hommes, les femmes, les jeunes comme les moins jeunes, et des membres de toutes classes sociales ou culturelles. Personne ne semble être à l’abri de ce “virus” : que les gens viennent des sports de raquette ou pas, qu’ils soient connus et sportifs comme Francesco Totti ou pas, cela ne change rien, le sport à la raquette à trous conquiert tout le monde et crée une dangereuse dépendance.
Chez nos voisins, une certaine égalité entre les hommes et les femmes existe. C’est surement dû au fait que le padel est un dérivé du tennis qui est un sport avec une forte participation féminine. Les femmes ne se cachent pas, elles organisent des parties et participent aux tournois mixtes. Les groupes Whatsapp deviennent fous pour organiser des matchs, peu importe où, comment et quand , l’important est de trouver trois personnes de plus pour créer la partie.
Tout ce qu’on espère finalement, et c’est un comble de dire cela en ce moment, c’est que le “virus padel” continue à se propager chez nos amis italiens, mais également partout dans le monde !
Belge et toulousain, c’est possible ! Passionné de NBA et le Biathlon, je suis aussi un drogué de padel. J’organise des tournois, je donne des cours. Mais ce que je préfère dans le padel : ce sont les passings courts croisés. Des bonnes croquettes quoi !!