Jérémy Scatena s’entretient avec Cartri, son tout nouvel équipementier.
Ses débuts dans le padel
Cartri : Comment a commencé ta relation avec le padel ?
Jérémy Scatena : “J’ai découvert le padel en 2006 quand mon ami Nallé Grinda fils de Jean-Noel Grinda, l’ancien joueur de coupe Davis, m’ont invité pour faire un match. Je jouais au tennis à l’époque à un niveau correct et du jour au lendemain je me suis mis au padel. Je remercie Nalle pour tout ce qu’il a fait pour moi. C’est lui qui m’a permis de progresser et d’intégrer l’équipe de France depuis 2008.”
Cartri : Qu’est-ce qui t’a plu d’emblée au padel ?
Jérémy Scatena : “Les deux choses que j’ai tout de suite adorées sont la convivialité et l’aspect social du sport, que ce soit avec son partenaire mais aussi avec les adversaires de l’autre côté du filet. Il y a un aspect très ludique dans ce sport qui, selon moi, n’a pas d’égal.”
Un fort smasheur
Cartri : Quels sont les résultats dont tu te sens le plus fier ?
Jérémy Scatena : “Alors bien entendu il y en a plusieurs. Pour commencer, je dirais les 2 matchs décisifs avec l’équipe de France, le premier contre la Belgique en demie-finale du championnat d’Europe où l’on gagne 7/6 au troisième set. Et le second, en 1/4 de finale du championnat du monde contre l’Uruguay. Ensuite, je pense qu’il y a mes 2 derniers tours de previa sur le WPT, où on passe 5 tours à chaque fois,c’était de grands moments d’émotion.”
Cartri : Quel est ton meilleur coup et celui que tu voudrais améliorer ?
Jérémy Scatena : “Mes deux meilleurs coups sont le smash et le retour de vitre en “cuchillo”. Sur le coup que je souhaiterais développer, ça serait d’améliorer ma qualité de balle après les smashs adverses. Il faudrait réussir à rejouer dans les pieds, notamment en revers.”
Cartri : Qu’est-ce que cela signifie que Cartri ait décidé de parier sur toi et pourquoi avoir choisi cette marque ?
Jérémy Scatena : “Pour moi c’était important de rejoindre une marque qui a besoin de moi sur le terrain et en dehors pour aider à développer des produits ou aider la marque à se développer sur de nouveaux marchés. Cartri fait partie des quelques marques qui fabriquent encore en Espagne ce qui permet de garder une qualité Premium. J’ai choisi Cartri pour ces raisons et en aucun cas pour la partie économique qui était moins intéressante qu’avec d’autres.”
Cartri : Quelle raquette que tu vas utiliser cette année et pourquoi la recommanderais-tu ?
Jérémy Scatena : “J’ai choisi la “Titan Alpha” qui est une raquette ronde avec une gomme assez dure. C’est une pala qui me permet d’avoir beaucoup de contrôle dans le petit jeu, la défense et les phases de transition. Elle est idéale pour les joueurs confirmés qui aspirent à contrôler le jeu.”
Le padel évolue doucement en France
Cartri : Quelle est la situation du padel dans ton pays ?
Jérémy Scatena : “Le padel évolue doucement en France et prend un peu de retard sur ses voisins européens, notamment la Suède, le Portugal et l’Italie. L’évolution du nombre de terrains, 1200 environ, ainsi que du nombre de joueurs, est relativement constante.”
Cartri : Penses-tu que le padel, pour favoriser son développement devrait avoir une fédération indépendante de la fédération de tennis ?
Jérémy Scatena : “C’est une question qui va se poser de plus en plus à l’avenir. La FFT a permis au padel de gagner en notoriété rapidement, mais le développement exponentiel du sport fait peur aux dirigeants du tennis qui y voient une concurrence dangereuse pour le tennis. Il est peut-être un peu tôt pour une Fédération de Padel pour prendre son envol mais ce n’est pas exclu que cela arrive un jour.”
Deux grands objectifs en 2022
Cartri : Quels sont les objectifs pour cette saison ?
Jérémy Scatena : “Avec la naissance du nouveau circuit QSI/FIP je vais avoir deux grands objectifs. Le premier est de rentrer dans un tableau principal d’un des 10 grands Fip. Le second est d’arriver en demi-finale d’un tournoi APT et de finir dans le top 30. Le rêve serait d’intégrer le top 100 du plus grand circuit du monde.”
Cartri : Quelle est le surnom qui te définit le mieux ?
Jérémy Scatena : “‘El Loco’ ! On prend parfois ma passion ou ma rage de vaincre pour de la folie. En même temps, il faut être un peu fou pour quitter sa ville, son pays, sa famille et ses amis pour partir et poursuivre ses rêves.”
Après avoir été bercé par le tennis pendant près de 15 ans, je suis devenu fan absolu de son cousin, le padel. Depuis bientôt un an, c’est avec une autre raquette que je poursuis la petite balle jaune mais avec autant de passion ! Basé à Lyon, j’entends vous faire connaître davantage le padel dans la région et au niveau national.