Sur le Philippe-Chatrier rempli à ras bord, Gemma Triay et Delfi Brea ont décroché un nouveau sacre au Paris Major. Très émues après leur victoire, elles sont revenues sur l’importance de ce tournoi, l’adaptation aux conditions de jeu et la force de leur duo.
Un tournoi chargé d’émotions
Pour Triay, jouer sur le Central de Roland-Garros a une saveur particulière :
“C’est un tournoi qui nous touche beaucoup. Nous aimons aussi le tennis, nous avons grandi en regardant de nombreuses finales avec nos idoles. Alors voir le Chatrier plein à craquer pour du padel, c’est incroyable. Il y a quelques années, nous n’aurions jamais imaginé ça. La semaine a été magnifique, entourées de notre équipe et de nos familles. J’espère que chaque année encore plus de Parisiens et de Français viendront découvrir le padel.”
Un match à deux visages
Face à leurs adversaires, la rencontre a été longue et difficile. Brea résume :
“Elles jouaient à un niveau très élevé. La piste était très lente, la balle n’avançait pas, il était difficile de faire mal. Dans ces conditions, il fallait trouver des solutions. On a eu moins d’erreurs dans le deuxième set, on a pris un peu plus de risques à la volée, et ça a payé.”
Triay complète :
“Elles nous ont posé beaucoup de problèmes, mais on a su élever notre niveau. Sur ces matchs, tout est question d’ajustements.”
La pression des grands tournois
Avec trois Majors remportés cette saison, la paire numéro 1 assume son statut. Brea explique :
“On ne prépare pas différemment un Major, mais nous savons qu’il y a beaucoup plus de points et que c’est capital. Cela demande une gestion émotionnelle particulière. Nous essayons d’écourter les premiers tours pour garder de l’énergie et être plus fraîches en fin de tournoi. Je crois que c’est dans ces conditions de pression que nous répondons le mieux.”
Une complémentarité décisive
Les journalistes ont aussi souligné la capacité de Brea à élever son niveau dans les moments clés. Triay confie :
“Avoir Delfi à mes côtés me donne confiance. Je suis une joueuse très solide, structurée, mais elle m’apporte ce côté plus imprévisible, plus agressif. Cela m’allège et m’apporte de la tranquillité, car je n’ai pas toujours besoin d’aller chercher le point gagnant.”
Brea insiste sur cet équilibre :
“La force de notre duo est ce mélange. Quand je vais trop vite, ça ne marche pas ; quand Gemma est trop conservatrice, ça ne marche pas non plus. Le point d’équilibre entre nos deux styles fait notre force. Dans ce tournoi, sa solidité et sa constance ont été déterminantes.”
Une piste trop lente ?
Les deux joueuses ont également abordé les conditions de jeu.
Triay estime :
“Pour le padel féminin, la piste était peut-être trop lente. Nous n’avons pas la puissance des hommes, le smash n’entrait presque pas en jeu. Cela rendait très difficile la conclusion des points. Un peu plus de rapidité donnerait plus de spectacle. Mais il doit y avoir de la variété : des tournois rapides, lents, indoor, outdoor. En tant que numéro 1, nous devons nous adapter.”
Brea ajoute :
“Le problème vient aussi de la balle. À Paris, avec l’humidité et la pluie, elle réagit différemment qu’à Madrid. Peut-être qu’un changement de balle pourrait équilibrer les conditions.”
L’expérience de Triay, un atout pour Brea
Enfin, Brea a évoqué ce qu’elle apprend au contact de son aînée :
“Gemma apporte son expérience, son palmarès, sa manière de gérer les moments de tension. Dans des situations serrées, elle garde une grande sérénité. Cela me donne de la tranquillité et me permet d’être plus relâchée. Je crois que nous nous complétons parfaitement dans ces moments-là.”
Une victoire symbole de leur domination
Avec ce succès à Roland-Garros, Triay et Brea confirment leur place de paire dominante du circuit féminin. Entre gestion des émotions, complémentarité technique et adaptation aux conditions, elles démontrent une nouvelle fois qu’elles savent répondre présentes dans les rendez-vous les plus prestigieux.
Franck Binisti découvre le padel au Club des Pyramides en 2009 en région parisienne. Depuis, le padel fait partie de sa vie. Vous le voyez souvent faire le tour de France en allant couvrir les grands événements de padel français.
























































































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