La directrice de Babolat Padel, Emelyne Rivière, s’est exprimée au micro de Padel Magazine durant l’APT Monaco Master. L’occasion d’aborder la collaboration entre Babolat et le circuit, l’arrivée de Premier Padel ainsi que l’essor du padel de manière générale.
L’inclusion, dénominateur commun entre Babolat et l’APT
Padel Magazine : Comment s’est construite cette collaboration avec l’APT Padel Tour ? Quelle est l’ambition derrière tout ça ?
Emelyne Rivière : « Je crois que ça s’est construit sur le fait qu’on partage une même philosophie, une même volonté de développer et promouvoir le padel à travers le monde. Une ambition internationale avec des valeurs communes à l’APT et à Babolat : l’inclusion notamment. L’APT offre la possibilité de jouer à des juniors, à des femmes ainsi qu’à des joueurs locaux de participer aux tournois. Ils démontrent une vraie ouverture, et c’est aussi une des raisons pour lesquelles on a souhaité avoir ce partenariat avec l’APT. »
Padel Magazine : Est-ce que ce n’est pas justement un des points forts de l’APT, à savoir concilier des tournois juniors, dames et messieurs ?
Emelyne rivière : « Oui je pense que c’est vraiment le point fort, le point de départ. Je trouve que c’est bien en phase avec ce qu’est le padel et les valeurs qui sont les siennes. Donc en ça, c’est extrêmement cohérent avec l’image qu’on a envie de développer sur ce sport là »
Padel Magazine : Pendant combien de temps vous allez avoir cette collaboration avec l’APT ? Est-ce qu’on est sur du court, moyen ou long terme ?
Emelyne Rivière : « Alors aujourd’hui c’est sur deux années, mais l’idée est de s’inscrire sur du long terme et d’être dans une collaboration qui nous permette de grandir ensemble. »
Padel Magazine : On a vu que l’APT proposait des tournois à l’international. Est-ce que vous ressentez une poussée du padel dans certaines parties du monde et notamment en Afrique ?
Emelyne Rivière : « Alors c’est peut-être un peu tôt encore pour le dire, mais ce que l’on ressent c’est qu’il y a un fort engouement en Europe. Il y a l’Amérique Latine aussi, et puis des velléités à droite et à gauche de faire découvrir le sport. Parce que chacun sent que c’est un sport qui s’inscrit dans la modernité, chacun voit à quelle vitesse ça peut se développer, à quel point ça peut correspondre aux aspirations d’aujourd’hui, à une pratique très libre et beaucoup plus accessible. On le sent et on a des signaux un peu partout dans le monde, et on voit que très vite ça pourrait prendre aussi ailleurs. »
Premier Padel, ” une aubaine en terme de visibilité pour le sport”
Padel Magazine : Il y a l’APT Padel Tour, mais d’autres circuits également comme Premier Padel. Comment vous êtes-vous d’ailleurs positionnés par rapport à ce circuit ?
Emelyne Rivière : « Alors nous pensons qu’il y a de la place pour plusieurs circuits. On verra bien comment les choses évoluent. Ce qui est sûr c’est que c’est un point positif pour le padel, ça crée de l’effervescence et de la visibilité pour le sport. On en entend parler, et il y a une diffusion qui touche de larges audiences. Donc au global on peut dire que c’est bon pour le padel, on est plutôt content de ce qui peut se passer. »
Padel Magazine : Vous avez été également partenaires du WPT, aujourd’hui quelles sont vos relations avec eux ?
Emelyne Rivière : « Aujourd’hui les relations sont bonnes, c’est vrai que nous ne sommes plus partenaires mais pour des raisons qui sont stratégiques. Chacun a sa place à trouver, chaque tournoi doit se positionner en complémentarité des uns et des autres, afin de trouver son audience. C’est à eux d’arriver à peaufiner leur positionnement, mais potentiellement il y a de la place pour plusieurs circuits. »
“Quand on commence, on a envie d’y retourner”
Padel magazine : A-t-on déjà vu une telle explosion d’un sport dans l’histoire de Babolat ?
Emelyne Rivière : « Alors le tennis a un moment donné a connu un fort engouement, mais je pense que de manière générale dans le sport on a très peu connu ça. Ce qu’on est en train de vivre est assez unique. »
Padel Magazine : Aujourd’hui, ce n’est pas forcément un phénomène de mode et on voit bien que c’est parti pour durer, n’est-ce pas ?
Emelyne Rivière : « En tout cas on en est convaincu, et c’est un sport qui correspond aux aspirations des gens comme je l’ai dit tout à l’heure. Avec une pratique plus libre, une envie de challenge mais pas forcément de compétition. C’est un sport très ouvert où chacun peut jouer, des jeunes comme des plus âgés. »
« Je ne me prédestinais pas forcément à travailler sur ce sport, mais c’est vraiment une belle découverte et je comprends parfaitement tout l’engouement et l’addiction que ça peut générer. Quand on commence, on a envie d’y retourner »
Pour retrouver l’interview dans son intégralité, ça se passe ici :
Passionné de football, j’ai découvert le padel en 2019. Depuis, c’est l’amour fou avec ce sport au point de délaisser mon sport de prédilection.