Notamment chez les hommes, lorsqu’on regarde les paires inscrites à la compétition, un point interpelle : plus de 70% des paires ne jouent pas ensemble régulièrement. À part la paire Blanqué / Leygue, grande favorite du tournoi chez les hommes, toutes les équipes semblent avoir été constituées… par défaut.

Des paires datant de début d’année

En fait, ce qu’il faut savoir, c’est que les équipes s’inscrivent au mois de mars, pour une compétition qui se déroule au mois de septembre. Autant dire qu’en six mois, il peut s’en passer des choses, comme une séparation… Quand on regarde le listing des paires, on voit notamment le duo Quentin Ayuso / Loïc Le Panse, qui ne joue plus ensemble réellement. Ou alors, la paire Dorian De Meyer / Thomas Vanbauce, dont on connaît la séparation difficile.

Au final, une grande majorité des paires inscrites n’ont plus l’habitude de jouer ensemble. Les joueurs se sont habitués à jouer avec d’autres coéquipiers, à avoir de nouveau automatismes… ce qui peut avoir un impact direct sur ces Championnats de France, en créant un déséquilibre.

Un nouveau système nécessaire ?

La FFT ne devrait elle pas prendre cela en compte dans l’organisation de l’événement ? On sait à quel point il peut être difficile de s’occuper d’un tournoi de la sorte et qu’il n’existe pas forcément de recette miracle. Toutefois, une alternative ne pourrait-elle pas être trouvée ?

À part les paires sortant des régionales (comme Fonteny / Boronad par exemple), toutes les autres paires ont été qualifiées d’office, de part leur classement. Alors, des mouvements dans ces équipes là ne pourraient-ils pas être autorisés ? Par exemple, autoriser Thomas Vanbauce à évoluer avec Maxime Joris lors des Championnats de France, puisqu’ils jouent 90% des tournois à l’international ensemble…

Avec un tel système, on pourrait permettre à des joueurs qui se sont séparés de jouer avec un autre partenaire et à deux partenaires du circuit international de participer ensemble aux Championnats de France…

Gwenaelle Souyri

C’est son frère qui un jour lui a dit de l’accompagner sur une piste de padel, depuis, Gwenaëlle n’a plus jamais quitté le court. Sauf lorsqu’il s’agit d’aller regarder la retransmission de Padel Magazine, du World Padel Tour… ou du Premier Padel… ou des Championnats de France. En bref, elle est fan de ce sport.