Le numéro 1 français, Benjamin Tison, revient pour Laurent Trupiano de We Love Tennis sur ses premiers pas dans le padel jusqu’au World Padel Tour. Politique, tournois, associations des joueurs, Benjamin dit tout.
Extraits.
En tant que joueur du Word Padel Tour (WPT), que vous inspire l’arrivée de QSI avec le soutien de la Fédération internationale de padel pour créer un autre circuit professionnel ?
Je pense que c’est une bonne nouvelle, d’autant que la stratégie de QSI est de valoriser davantage le rôle des joueurs, et notamment le prize-money. C’est le souci sur le WPT, le vainqueur d’une étape gagne en moyenne 9 000 euros et c’est insuffisant. L’arrivée de QSI est logique, car le padel explose partout dans le monde. Il faut donc également structurer le haut niveau en termes de marketing et de spectacle. En 2022, il y aura donc deux circuits, et je jouerai les deux. Logiquement, je jouerai 34 tournois ; ça fait beaucoup, mais je ne vais pas me plaindre !
Question technique : est-il bien utile d’avoir un revers à deux mains au padel ?
Je m’attendais à cette question, on me la pose souvent. C’est simple : si la balle est devant moi, je joue à deux mains ; si elle touche la vitre, ce n’est pas le cas. Aujourd’hui, je suis un peu le seul à pratiquer cette technique, mais je pense que je ne le resterai pas longtemps, car beaucoup de joueurs ont compris qu’en retour de service notamment, la deuxième main peut être très utile et très efficace.
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Franck Binisti découvre le padel au Club des Pyramides en 2009 en région parisienne. Depuis, le padel fait partie de sa vie. Vous le voyez souvent faire le tour de France en allant couvrir les grands événements de padel français.