Le P1 de Tarragone a marqué l’apparition en pleine lumière d’un nouveau nom dans le padel mondial : Aimar Goñi. Le jeune joueur de Pampelune, âgé de seulement 19 ans, s’est révélé au grand public en atteignant les quarts de finale avec Mario Ortega, lui qui évoluait encore l’an dernier sur le circuit A1 Padel. Dans une interview accordée à Diario Sport, il est revenu sur son parcours et ses ambitions.
De la A1 à Premier Padel
Jusqu’à présent, Goñi était presque inconnu pour une grande partie des fans. « J’avais un contrat avec l’A1, je jouais là-bas et quand la tournée a fermé, il a fallu se repositionner », explique-t-il. S’il n’avait pas débuté directement sur le circuit Premier Padel, c’est avant tout pour des raisons financières : « Pour quelqu’un qui commence, c’est un circuit très cher ». Une fois lancé, il a tout de suite mesuré la différence : « Ici, le jeu est plus rapide, il faut s’adapter. »
Un physique hors normes
Avec son 1,95 mètre, Goñi impressionne par sa puissance et sa taille. Un gabarit qui aurait pu le destiner à d’autres sports : « On m’aurait vu en cesta punta ou en handball, mais finalement c’est le padel qui m’a attiré grâce à mon père ». Depuis ses trois ans, il manie la pala, au point que ses parents avaient même trouvé un moyen de lui faire prendre des cours avant l’âge minimum autorisé.
Une révélation à Tarragone
Son parcours à Tarragone a surpris : venu des qualifications avec Mario Ortega, il a éliminé Paquito Navarro et Bergamini avant de tomber en quarts face à Chingotto et Galán. « Ce match était surtout pour profiter, on ne pouvait pas exiger de gagner. » Très soutenu, il a aussi pu compter sur ses proches : « Mes amis et mon frère ont fait venir beaucoup de monde. Ça a donné l’impression que j’avais toute une troupe derrière moi ! »
Des références et des ambitions
Goñi ne cache pas ses modèles : « Jon Sanz est mon idole, ce serait un compagnon parfait. Je lui envoie déjà des signaux, mon téléphone est toujours allumé ! » Il disputera bientôt les tournois de Madrid et Paris aux côtés de Lucho Capra, qui fait son retour de blessure. Conscient de son potentiel mais aussi de ses limites actuelles, il se compare avec d’autres jeunes de sa génération : « Cardona et Augsburger sont encore au-dessus, mais on a en commun cette puissance de frappe ».
100 % padel, pour l’instant
Totalement investi dans son projet, Aimar Goñi consacre désormais sa vie au padel. « J’ai eu une discussion avec mes parents : si ça ne marche pas, je reprendrai des études universitaires. Mais pour le moment, je donne tout pour réussir dans ce sport ». Un choix courageux qui, au vu de ses débuts éclatants, pourrait bien propulser le géant navarrais parmi les visages incontournables du padel mondial dans les années à venir.
J’ai découvert le padel directement lors d’un tournoi, et franchement, je n’ai pas trop accroché au début. Mais la deuxième fois, ça a été le coup de foudre, et depuis, je ne rate plus un seul match. Je suis même prêt à rester éveillé jusqu’à 3h du matin pour regarder une finale de Premier Padel !
























































































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