Petit exercice de mathématiques version padel… et on vous promet qu’il est 100 % véridique.
Si demain vous inscrivez votre nom sur un tableau FIP, que vous gagnez un match, et que vous repartez avec 1 petit point FIP, vous serez officiellement plus proche du nombre de points de Juan Lebrón… que Lebrón ne l’est d’Agustín Tapia.

Oui, oui.

Le calcul qui pique (surtout pour Lebrón)

  • Tapia : 20 200 points
  • Lebrón : 8 535 points
  • Vous (en gagnant votre premier match FIP) : 1 point

Écart Vous → Lebrón : 8 534 points
Écart Lebrón → Tapia : 11 665 points

Conclusion ?
Franck Binisti et Mario Cordero avec 2 points FIP sont plus proches de Juan Lebrón que Juan Lebrón ne l’est d’Agustín Tapia.
Mathématiquement, c’est imparable. Sportivement… c’est franchement amusant.

Une stat qui montre surtout… l’écart colossal avec Tapia et Coello

Derrière cette petite parenthèse humour, un fait : l’écart est énorme.
Les numéros 1 mondiaux, Agustín Tapia et Arturo Coello, cumulent 20 200 points, un matelas difficile à imaginer tant il écrase le circuit.

Ils gagnent beaucoup, très souvent, et dans les grands rendez-vous.
Et comptablement, l’écart avec les poursuivants est devenu presque… théorique.

Une domination qui relance une question : la répartition des points est-elle équilibrée ?

Cette situation soulève un sujet qui commence à revenir dans le circuit :
la répartition actuelle des points ne donne-t-elle pas trop aux vainqueurs, et pas assez à ceux qui suivent ?

Certes, Tapia et Coello disposent d’un énorme matelas au classement, mais cet écart ne fait qu’illustrer leur domination : s’ils perdaient régulièrement les gros tournois, ils verraient leur total fondre très vite, preuve que ce volume de points n’existe que parce qu’ils ont été constants et dominants toute l’année.

Conclusion : gardez espoir, vous êtes (presque) dans la course

Donc oui, vous, avec votre futur 1 point FIP, serez théoriquement plus proche de Lebrón que Lebrón ne l’est de Tapia.

Alors ne perdez pas espoir vous êtes pas très loin du top 5 mondial.

Benjamin Dupouy

J’ai découvert le padel directement lors d’un tournoi, et franchement, je n’ai pas trop accroché au début. Mais la deuxième fois, ça a été le coup de foudre, et depuis, je ne rate plus un seul match. Je suis même prêt à rester éveillé jusqu’à 3h du matin pour regarder une finale de Premier Padel !