Après trois tournois disputés sur le circuit, on s’aperçoit que la lutte pour le Master Final devrait être plus serrée que jamais. Il est de plus en plus difficile de prévoir qui va battre qui, la preuve que le niveau monte.
Des gros matchs à tous les tours
En effet, certaines paires font des exploits à l’image de Juan Martin Diaz / Nieto qui battent Chingotto / Tello. Une victoire assez inattendue face à l’une des paires les plus redoutables du circuit. Pourtant juste après ils perdent face à Capra et Sanchez qui n’étaient pas vraiment en confiance au début du tournoi !
Dans le même sens, la paire Moyano / Rico qui bat Botello / Ruiz, une paire installée dans le Top 10 depuis un moment maintenant et qui venait d’écraser Arturo Coello et Miguel Lamperti, l’un des duos les plus en forme de ce début d’année !
On peut aussi parler de Belluati et Garrido qui étaient dans le dur en ne gagnant pas un match, mais qui dominent facilement les finalistes du FIP Gold de Jaén, Antonio Fernandez Cano et José Garcia Diestro ! Et ce ne sont pas les seuls à créer la surprise lors des premiers tournois du WPT.
Les cartes redistribuées ?
D’un tournoi à l’autre, il semble que les cartes soient redistribuées totalement. Des paires en méforme sur un tournoi, se surpassent sur le prochain et inversement.
Il faut prendre en compte également un facteur important : les conditions de jeu, qui diffèrent beaucoup d’un tournoi à l’autre. Par exemple, le terrain était rapide à Madrid mais relativement lent à Vigo. Par conséquent, certaines paires vont mieux figurer sur certains tournois, et moins sur d’autres. Ce qui est intéressant aussi pour les spectateurs, car cela laisse du suspense et permet de voir des matchs très serrés.
On notera la maîtrise de Bela / Sanyo, qui ont gagné à Madrid et à Vigo. Des victoire lors de deux tournois aux conditions opposées qui prouvent leur capacité d’adaptation hors norme. En même temps au vu de leur palmarès et des années qu’ils ont passées sur le circuit…
Néanmoins tous les joueurs expérimentés n’y arrivent pas aussi bien qu’eux, il n’y a qu’à voir Agustin Gomez Silingo et Mati Diaz… Il faut dire aussi que de plus en plus de jeunes sont capables de jouer les premiers rôles, on pense bien sûr à Leal / Semmler et leur parcours exceptionnel, mais aussi à Arturo Coello, Miguel Yanguas et Ivan Ramirez etc.
Enfin, le Punto de Oro, et la préparation toujours plus professionnelle des paires font que nous aurons encore certainement des surprises pour les prochains tournois. La lutte pour le Master Final s’annonce extrêmement serrée à ce rythme !
Les filles pas épargnées
Ce phénomène est également présent dans les tableaux féminins. Le meilleur exemple est bien sûr la victoire à Vigo de Patty Llaguno et Virginia Riera. On peut aussi citer Aranzazu Osoro /Victoria Iglesias et Tamara Icardo / Delfi Brea qui se sont hissées deux fois en demi-finale en 2021. A contrario, Marta Marrero et Marta Ortega sont à la peine, tout comme Eli Amatriain et Sofia Araujo, ou les vétéranes Carolina Navarro et Ceci Reiter.
Plusieurs paires ont des cartes à jouer et c’est évidemment très intéressant pour le suspense et le spectacle.
S’il est difficile de tirer des conclusions après seulement trois tournois joués, on s’aperçoit tout de même que le niveau monte sur le World Padel Tour, et ce n’est évidemment pas pour nous déplaire !
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