Autour d’un repas filmé sur la chaîne VeinteDiez entre Paquito Navarro, Rodri Ovide et Miguel Lamperti, Paquito Navarro a livré une analyse claire, sans détour, sur la paire Alejandro Galán / Federico Chingotto. Et le message est limpide : pour lui, le problème de Galán n’a jamais été Chingotto. Le vrai obstacle, ce sont Arturo Coello et Agustín Tapia.

« On voit un Galán dans l’un de ses meilleurs moments, peut-être même meilleur que lorsqu’il était numéro un, et c’est en grande partie grâce à Fede », souligne Paquito, insistant sur l’importance du travail de l’Argentin, souvent sous-estimé dans l’équation.

Pour Paquito, le constat est simple : le problème de Galán ne se situe pas du côté de Federico Chingotto, mais face au duo Arturo Coello / Agustín Tapia, seuls capables aujourd’hui de réellement les faire vaciller sur la durée : “le problème aujourd’hui c’est Arturo et Augustin”

Chingotto, un facteur clé dans la montée en puissance

Loin d’être un frein, Federico Chingotto est présenté comme un élément moteur de la version actuelle de Galán. Solidité défensive, intelligence tactique, capacité à stabiliser le jeu : le duo affiche une cohérence et une maturité qui en font une paire quasiment intouchable face au reste du circuit.

Cette saison l’a confirmé : contre toutes les autres équipes, Galán / Chingotto dominent et dégagent une impression de contrôle permanent.

Tapia / Coello, l’unique barre au sommet

Mais lorsqu’ils croisent la route de Tapia / Coello, la dynamique change. Les numéros un mondiaux conservent l’ascendant, et les chiffres parlent d’eux-mêmes : 18 victoires pour Tapia / Coello contre 9 pour Galán / Chingotto dans leurs confrontations directes.

Une statistique qui illustre bien la réalité actuelle : Galán et Chingotto ont passé un cap, mais le duo hispano-argentin garde encore la main sur les grands rendez-vous et sur la domination globale d’une saison.

Une progression nette, un objectif assumé

Malgré ce désavantage, un constat s’impose : Galán / Chingotto se rapprochent progressivement du sommet. Leur régularité, leur capacité à rivaliser dans les gros matchs et l’évolution de chingalán version 2025 montrent une paire plus solide et plus complète que jamais.

Le discours de Paquito remet aussi en lumière une réalité souvent ignorée : le problème de Galán n’est pas interne à son duo. Il se situe uniquement face au tandem qui domine actuellement le padel mondial.

La question n’est donc plus de savoir si Galán et Chingotto ont leur place dans la course au trône, mais quand ils parviendront à faire basculer l’équilibre contre Tapia / Coello.

Benjamin Dupouy

J’ai découvert le padel directement lors d’un tournoi, et franchement, je n’ai pas trop accroché au début. Mais la deuxième fois, ça a été le coup de foudre, et depuis, je ne rate plus un seul match. Je suis même prêt à rester éveillé jusqu’à 3h du matin pour regarder une finale de Premier Padel !