Le P1000 PadelShot Lyon a rendu son verdict, et ce sont les grands favoris, Pierre Vincent et Damien Bayard, qui ont assumé leur statut pour décrocher un nouveau titre. Les Lyonnais se sont fait un peu peur en finale mais s’imposent 7/5 6/3, ajoutant un sixième P1000 à leur saison.

Un premier set où tout bascule en quelques minutes

Le début de match est très accroché. Face à eux, Quentin Perrin et François Authier livrent une vraie bataille, parvenant même à breaker pour mener 5/4. Dans ce jeu crucial, ils s’offrent une balle de set… qu’ils ne concrétisent pas.
Le tournant est là : débreak dans la foulée, perte de confiance, baisse d’intensité.

À l’inverse, Bayard / Vincent augmentent la cadence : plus de rythme, plus de précision, plus de solidité. Ils enchaînent trois jeux consécutifs et renversent totalement la situation pour conclure 7/5.

Un deuxième set maîtrisé par les favoris

Le début du second acte reste serré, mais le scénario se répète : Vincent et Bayard montent en puissance, Authier baisse progressivement en régime et les fautes directes s’accumulent côté Perrin / Authier.

Le break arrive à mi-set, logique, tant la dynamique a tourné. Vincent, particulièrement inspiré, prend davantage de place dans l’échange et fait mal.

Ils contrôlent la fin de match, s’imposent 6/3.

Les chiffres confirment la différence

  • Points gagnants : 25 pour Vincent / Bayard vs 17
  • Fautes directes : 12 pour les vainqueurs vs 21 pour Perrin / Authier
  • Breaks remportés : 3 contre 1

Une efficacité supérieure dans les moments clés et une gestion plus propre des échanges : voilà ce qui a fait la différence.

Vincent & Bayard : les patrons du circuit français

Avec ce sixième P1000 de la saison, Pierre Vincent et Damien Bayard confirment leur statut :

  • Une paire référence sur le circuit français.
  • L’équipe à abattre dès qu’ils s’inscrivent sur un P1000.
Benjamin Dupouy

J’ai découvert le padel directement lors d’un tournoi, et franchement, je n’ai pas trop accroché au début. Mais la deuxième fois, ça a été le coup de foudre, et depuis, je ne rate plus un seul match. Je suis même prêt à rester éveillé jusqu’à 3h du matin pour regarder une finale de Premier Padel !