Il y a encore un an, Martín Di Nenno incarnait la stabilité sur le circuit. Solide aux côtés de Paquito Navarro pendant 2 saisons, puis aux coté de Franco Stupaczuck, le joueur argentin semblait avoir trouvé sa voie : des projets durables, du succès, une progression linéaire. Mais depuis sa séparation avec Franco Stupaczuk, à l’initiative de Di Nenno, tout s’est emballé. Aujourd’hui, il apparaît comme l’un des joueurs les plus instables du circuit.
La fin des Superpibes : une décision de Di Nenno
Lorsqu’on apprend la séparation de Stupaczuk et Di Nenno après le Málaga P1, c’est une claque pour les fans. Le duo n’a certes atteint qu’une seule finale en neuf tournois en 2024, mais personne ne s’attendait à une rupture en milieu de saison. Et surtout, c’est Di Nenno qui en est à l’origine. La publication de Stupa sur les réseaux sociaux ne laisse aucun doute : “Je respecte totalement ta décision, Tincho, et je te souhaite le meilleur.”
Un an, quatre partenaires, zéro continuité
Depuis ce choix fort, Di Nenno multiplie les tentatives.
- Avec Lebrón, l’association aura duré une demi saison.
- Il enchaîne ensuite début 2025 avec Javi Garrido, mais le manque de résultats pousse rapidement Di Nenno à tourner la page.
- Arrive alors Juan Tello, qui accepte de quitter Tino Libaak pour le rejoindre. Sur le papier, ça matche. Sur le terrain aussi : plusieurs demi-finales et un retour à un bon niveau. Pourtant, Di Nenno met fin à la collaboration… sans même un échange en face à face.
Tello, déçu, le confie : “Il m’a appelé pendant un événement pour m’annoncer sa décision. C’est encore difficile à comprendre aujourd’hui.” Il ajoute : “J’avais retrouvé du plaisir, on avait une vraie dynamique. Mais aujourd’hui, les projets durent quelques mois. Le padel perd de son essence.”
Augsburger, nouveau pari risqué
La dernière décision en date : Di Nenno s’associe avec Leo Augsburger, l’un des jeunes les plus en vu du circuit. Une paire inédite, ambitieuse, mais sans garantie. Et surtout, formée au détriment d’un projet qui fonctionnait avec Tello. Ce dernier, frustré, se retrouve à débuter un nouveau cycle avec Pablo Cardona, un choix subi plus que voulu.
Un effet domino déclenché par Di Nenno
Ce qu’on observe en filigrane, c’est que chaque mouvement de Di Nenno a provoqué d’autres ruptures. En quittant Garrido, il pousse Tello et Libaak à se séparer. Et en abandonnant Tello, il force ce dernier à aller chercher un nouveau binôme en urgence et pousse Augsburger et Cardona à se séparer.
Au final, en moins d’un an, Di Nenno a joué avec quatre partenaires différents. Fallait-il vraiment se séparer de Stupa ? Et plus récemment, de Tello ? Avec du recul, ces décisions interrogent. D’autant plus que Di Nenno se retrouve aujourd’hui sous pression : critiqué pour ses choix successifs, il devra impérativement répondre sur la piste aux côtés de Leo Augsburger.
Tarragona, le tournant ?
Avec le Tarragona P1 en ligne de mire, l’heure est à la vérité. La pression est sur les épaules de Di Nenno, car après avoir tiré un trait sur des projets solides, il doit justifier ses choix sur le terrain. Augsburger est jeune, explosif, mais encore irrégulier. La complémentarité avec Di Nenno reste à prouver. Mais dans tout ça, Martín Di Nenno n’est pas un “méchant” du circuit, simplement un joueur professionnel qui fait des choix pour sa carrière, quitte à mettre de côté des relations personnelles. Parfois, ces décisions ne sont pas les meilleures, mais c’est aussi ça, le haut niveau : savoir trancher, au risque de se tromper.
J’ai découvert le padel directement lors d’un tournoi, et franchement, je n’ai pas trop accroché au début. Mais la deuxième fois, ça a été le coup de foudre, et depuis, je ne rate plus un seul match. Je suis même prêt à rester éveillé jusqu’à 3h du matin pour regarder une finale de Premier Padel !























































































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