Invitée chez VeinteDiez, Sole Brea, la maman de Delfi Brea, est revenue sur un souvenir marquant des débuts de sa fille, bien avant qu’elle ne devienne l’une des joueuses les plus redoutées du circuit.

L’anecdote remonte à un événement d’exhibition réunissant joueurs professionnels et amateurs, organisé juste avant un tournoi. Delfi, encore très jeune et loin du haut niveau, avait été associée pour l’occasion à Franco Stupaczuk. Dans les tribunes, Sole observait la rencontre aux côtés de Fernando Belasteguín.

« Le premier jour où quelqu’un m’a dit que ma fille allait devenir numéro 1, ce n’était nul autre que Bela », se souvient Sole. Au fil du match, le multiple champion du monde lui confia que sa fille avait “la volonté de gagner à tout prix” et possédait “le sang d’une numéro 1”. Une déclaration qui, à l’époque, paraissait presque irréaliste pour une adolescente. Sole avoue avoir pensé que la légende argentine exagérait, ne mesurant pas encore le potentiel exact de Delfi.

Pourtant, cette prédiction allait se vérifier. Année après année, Delfi Brea a confirmé ce tempérament de compétitrice, cette capacité à hausser son niveau dans les moments clés, et une régularité digne des plus grandes. En 2025, aux côtés de Gemma Triay, elle a non seulement remporté plusieurs titres majeurs, mais surtout pris la place de numéro 1 mondiale par paires, faisant flotter à nouveau le drapeau argentin au sommet du padel féminin après plus d’une décennie.

Finalement, ce jour-là, Bela n’était pas “fou” : il avait simplement vu, avant tout le monde, l’ADN de championne qui sommeillait chez Delfi.

Benjamin Dupouy

J’ai découvert le padel directement lors d’un tournoi, et franchement, je n’ai pas trop accroché au début. Mais la deuxième fois, ça a été le coup de foudre, et depuis, je ne rate plus un seul match. Je suis même prêt à rester éveillé jusqu’à 3h du matin pour regarder une finale de Premier Padel !