Le coût élevé de la construction d’un terrain de padel et les procédures bureaucratiques font qu’un pays de 83 millions d’habitants ne dispose pour l’instant que de cent terrains de padel.

Des procédures administratives lourdes

Tout au long de l’histoire, le peuple germanique a été caractérisé par son esprit de compétition et ses prouesses sportives. Parmi ses champions, citons des noms qui ont marqué le monde du sport tels que Boris Becker, Michael Schumacher, Franz Beckenbauer... Malheureusement, nous constatons qu’au padel, le développement allemand n’est pas au même niveau que celui d’autres pays européens comme l’Espagne, l’Italie, le Portugal et la France.

La construction d’un terrain de padel doit principalement garantir deux choses aux usagers : du confort et de la sécurité. En Allemagne, pour obtenir l’autorisation de construire un terrain de padel, il faut prévoir une structure plus “résistante”, car le verre trempé doit avoir une épaisseur de 4 à 6 millimètres, soit deux fois plus qu’en Espagne, par exemple.

Il y a beaucoup d’inconvénients dans le pays pour réaliser la construction d’un terrain ; de plus, cela finit toujours par faire augmenter les coûts, c’est pourquoi nous nous sommes lancés dans cette activité parce que nous savons ce qu’il faut faire pour réaliser les projetsAlfonso De Burutell, directeur de The Padel Lab.

Le coût élevé et le faible développement de ce sport attirent les investisseurs étrangers

La société “The Padel Lab” est une organisation chargée de la gestion et de la construction de terrains de Padel pour les clubs, ainsi que de la distribution de matériel de padel. Son conseil d’administration est composé uniquement d‘Espagnols et son objectif est de créer le plus grand nombre possible de terrains de padel.

Pour accélérer le mouvement du padel en Allemagne, “The Padel Lab” recherche des investisseurs de Suède et d’Espagne, pays où ce sport a connu un véritable boom !

 

Santiago Plazas

Les colombiens aiment le padel ! Alors oui, nous ne sommes pas les meilleurs, mais le principal est d’y participer. Vous l’avez compris, je suis le chico qui vient de Bogota et j’ai bien l’intention de marquer le padel de mon empreinte avec Padel Magazine.