Johan Bergeron est désormais le deuxième joueur français au classement FIP, derrière Thomas Leygue, et devant Bastien Blanqué. Un changement symbolique mais significatif, acquis grâce à sa demi-finale au FIP Bronze Lyttos disputé avec Julien Seurin.

Le lyonnais avait quitté temporairement le circuit, mais le format du classement sur deux ans à l’époque lui a permis de revenir plus rapidement dans la course :

“J’avais pas mal de points avant d’arrêter, et j’ai eu de la chance que le classement se fasse sur deux années et non une seule. Mon année de retraite s’est quasiment pas vue, et ça m’a sauvé.”

Plus d’un an après sa pause, Bergeron se sent même meilleur qu’avant. Plus expérimenté, il gère mieux les moments clés et la frustration. Ses victoires avec Bastien Blanqué contre des joueurs du top 60-70, et des gros matchs face à des paires du top 35-40, lui ont prouvé qu’il pouvait rivaliser à haut niveau.

“Quand je joue à top 70, je sais que je peux vraiment gagner. Avant, c’était plus compliqué. Je joue mon jeu, point par point, sans surjouer, et ça marche.”

Sa “retraite” lui a finalement donné un gros boost mental :

“Je suis revenu avec énormément de motivation. Quand je suis à 100%, je donne vraiment le maximum… Les victoires avec Bastien nous ont fait franchir un cap.”

Avec seulement 32 points nécessaires pour intégrer le top 100 mondial, Bergeron pourrait atteindre ce palier rapidement. Et pourquoi pas continuer à grappiller pour viser plus haut.

En revanche, le reste du clan tricolore masculin recule. Guichard, Joris, Raichman, Fonteny… tous perdent des places faute d’avoir joué récemment sur le circuit international. Sans points nouveaux, le classement s’érode.

Benjamin Dupouy

J’ai découvert le padel directement lors d’un tournoi, et franchement, je n’ai pas trop accroché au début. Mais la deuxième fois, ça a été le coup de foudre, et depuis, je ne rate plus un seul match. Je suis même prêt à rester éveillé jusqu’à 3h du matin pour regarder une finale de Premier Padel !