C’est la première énorme sensation de ce Greenweez Paris Major 2023 : la tête de série 2 Franco Stupaczuk / Martin Di Nenno a pris la porte dès les 16e de finale. Ses bourreaux sont les Espagnols Jose Diestro et Javi Leal, qui forment la paire n°17 de ce tableau. Peut-être aidés par la chaleur accablante qui règne Porte d’Auteuil et a favorisé les smashes dévastateurs de Leal, les outsiders ont joué crânement leur chance face à des Superpibes en manque d’inspiration et de réussite.
38% de nos sondés croyaient à la surprise
La preuve au premier set, durant lequel les Espagnols ont remporté 60% des points et ravi le service des Argentins à deux reprises, sans avoir aucune balle de break à défendre. Diestro et Leal s’imposent 6/2, sur un court Philippe-Chatrier stupéfait et – il est vrai – écrasé de chaleur.
Notre sondage sur Instagram réalisé à la fin du premier set montre que 38% d’entre vous croyaient à ce moment-là à une surprise. Juste avant, le public avait vu la victoire Tapia et Coello acquise in extremis en trois sets, après avoir également perdu la première manche contre les surprenants Rodrigo et Ramirez.
Alors qu’on s’attendait à une réaction radicale des Argentins, les débats se sont équilibrés dans la seconde manche, sans qu’ils puissent faire le trou. Au contraire, ce sont bel et bien Leal et Diestro qui ont pris les devants, prenant à deux reprises le service adverse, sur trois occasions. Stupa et Di Nenno ont eux converti une seule de leurs trois balles de break, un bilan insuffisant pour revenir dans le match.
Trois balles de match sauvées
Malgré trois balles de match sauvées à 5/4 contre eux, sur le service de Diestro, Stupa commet une ultime faute sur une volée de Leal, qui peut exulter et éteindre son partenaire.
Manifestement, la pause du mois d’août a coupé le rythme des meilleures paires mondiales. La défaite de Coello et Tapia la semaine dernière en Finlande contre Ruiz / Bergamini et leur très difficile victoire ce mercredi (5/7 6/3 7/5) en sont une illustration.
Verra-t-on d’autres surprises dans la tableau masculin, au détriment par exemple de Paquito Navarro et Federico Chingotto ? Ou bien de Juan Lebron et Ale Galan ?
Après 40 ans de tennis, Jérôme tombe dans la marmite du padel en 2018. Depuis, il y pense tous les matins en se rasant… mais ne se rase jamais pala en main ! Journaliste en Alsace, il n’a d’autre ambition que de partager sa passion avec vous, que vous parliez français, italien, espagnol ou anglais.