La séparation entre Ari Sánchez et Paula Josemaría a marqué la fin d’une ère. Une paire de référence, plus de deux saisons au sommet, et un adieu chargé d’émotion. Désormais, place à l’avenir. Et pour Paula, il s’annonce clairement offensif.

Comme pressenti depuis plusieurs semaines, Bea González sera sa nouvelle partenaire en 2026. Une association désormais officielle, qui partira tête de série n°2, juste derrière Gemma Triay / Delfi Brea.

Deux stars, mais surtout deux joueuses en pleine maturité

Les deux Espagnoles s’étaient déjà croisées brièvement en 2020. À l’époque, le potentiel était là, mais pas encore l’expérience. Six ans plus tard, le contexte est totalement différent.

Paula Josemaría, numéro 1 mondiale pendant près de trois saisons, reste la joueuse de droite la plus impactante du circuit, capable de faire basculer un match sur quelques frappes.
Bea González, elle, arrive lancée comme jamais. Fin de saison exceptionnelle avec trois titres consécutifs, dont le Mexico Major et les Barcelona Finals, et un statut de MVP qui en dit long sur son niveau actuel.

Une association rare chez les femmes

Ce duo intrigue autant qu’il excite. Pourquoi ? Parce qu’il casse un schéma longtemps dominant dans le padel féminin.

Historiquement, les paires qui ont régné reposaient souvent sur une répartition claire des rôles :

  • une joueuse qui construit,
  • une autre qui termine.

On l’a vu avec Triay / Salazar, Triay / Brea, ou encore Josemaría / Sánchez, où Ari excellait dans la gestion du jeu pendant que Paula faisait parler sa puissance.

Avec González / Josemaría, le modèle change. Deux joueuses explosives, deux profils capables de smasher, de prendre le filet, de finir le point sans attendre. Une approche beaucoup plus proche de ce que le circuit masculin a vu avec Galán / Lebrón, puis poussé encore plus loin par Tapia / Coello.

Un potentiel… et des questions

Sur le papier, l’association est redoutable. Si les deux trouvent rapidement des automatismes, la paire pourrait devenir très difficile à contenir. Reste à voir comment l’équilibre se fera dans les moments clés, et qui prendra le lead dans les phases plus tactiques.

Mais une chose est sûre : cette paire ne passera pas inaperçue.

Et vous, pensez-vous que González / Josemaría peuvent devenir les nouvelles Tapia / Coello du circuit féminin ?

Benjamin Dupouy

J’ai découvert le padel directement lors d’un tournoi, et franchement, je n’ai pas trop accroché au début. Mais la deuxième fois, ça a été le coup de foudre, et depuis, je ne rate plus un seul match. Je suis même prêt à rester éveillé jusqu’à 3h du matin pour regarder une finale de Premier Padel !