À Düsseldorf, le Germany P2 offre une affiche de gala chez les dames : les numéros 1 mondiales, Gemma Triay et Delfina Brea, face aux numéros 2, Ariana Sánchez et Paula Josemaría. Les deux paires se retrouvent une nouvelle fois pour un choc qui s’annonce bouillant.

Triay / Brea en quête d’un 8e titre

Depuis leur prise de pouvoir au Tarragona P1 en juillet, Triay et Brea dominent le circuit. Elles disputeront ce dimanche leur 11e finale de la saison, avec déjà 7 victoires au compteur (pour seulement 3 défaites, plus le tournoi interrompu de Santiago). L’objectif est clair : aller chercher un 8e titre ensemble.

Un succès permettrait aussi aux deux joueuses d’égaliser avec leurs rivales du jour en termes de palmarès individuel : Gemma et Delfi atteindraient 15 titres chacune sur le circuit Premier Padel, soit le même total qu’Ari et Paula. L’occasion est donc historique pour les numéros 1.

Sánchez / Josemaría veulent briser la série

En face, Sánchez et Josemaría sont déterminées à renouer avec le titre. Leur dernière victoire remonte au Valladolid P2 en juin, et elles restent sur plusieurs finales perdues. Depuis le début de l’année, elles affichent un bilan mitigé : 4 victoires en 9 finales, mais toujours cette régularité au plus haut niveau.

Un nouveau sacre aujourd’hui leur offrirait un 16e titre sur le circuit Premier Padel (et le 42e de leur carrière commune). Ce serait aussi leur 5e trophée de la saison, de quoi relancer une dynamique face à des rivales qui leur ont souvent posé problème.

L’avantage historique pour Triay / Brea

Si l’on regarde le head-to-head, l’avantage est net : 5-1 en faveur de Triay / Brea. Les Espagnoles savent qu’elles devront trouver des solutions face à l’agressivité de Gemma et à la constance de Delfi, qui n’ont laissé que peu de marges à leurs adversaires depuis plusieurs mois.

Benjamin Dupouy

J’ai découvert le padel directement lors d’un tournoi, et franchement, je n’ai pas trop accroché au début. Mais la deuxième fois, ça a été le coup de foudre, et depuis, je ne rate plus un seul match. Je suis même prêt à rester éveillé jusqu’à 3h du matin pour regarder une finale de Premier Padel !