Tout comme son désormais ancien partenaire, Fernando Belasteguín est lui aussi revenu sur les raisons de sa séparation avec Sanyo dans une interview accordée à Olé Padel.
Le natif de Pehuajó déplore un manque de communication, sans toutefois renier sa part de responsabilité.
Et celui qui va désormais partager la piste avec le jeune Mike Yanguas assure comprendre la position de son compatriote et explique les raisons de cette séparation.
L’absence à l’Open 1000 de Grenade
Au sujet de son absence à l’Open 1000 de Grenade en raison d’une blessure musculaire, Belasteguín assure aller mieux.
“Je vais bien. Déjà, le jeudi de la semaine dernière, j’ai eu une échographie et il y avait des progrès. Et ce lundi, il y en a d’autres, et la blessure a fini par guérir.
Il s’agissait d’une petite blessure, mais qui ne m’a pas permis d’aller à Grenade contre toute attente. J’ai pu rejouer au padel, on m’a donné le feu vert et je suis très content d’aller mieux à nouveau.
En n’allant pas jouer au Chili et au Paraguay, la semaine après La Rioja, j’ai pris les choses en main et nous nous sommes coordonnés avec le préparateur physique pour faire deux semaines de pré-saison très dures puis nous avons relâché.
Mais le lundi avant l’Open 1000 de Grenade, Belasteguín passe une nouvelle échographie. Il poursuit :
” J’ai fait une écho et on m’a dit “c’est une blessure de grade 1, dans dix jours ça ira”. Au bout de sept jours, je faisais déjà du panier avec Miguel Sciorilli. Aussi bien le lundi que le mardi, tout était sous contrôle.
Mercredi, je me suis rendu au Koweït pour une cérémonie de remise des prix et jeudi matin, à mon retour, j’ai eu un autre contrôle avant de partir pour Alicante. Là, ils m’ont conseillé puisque je serais en voyage, de faire attention à ma condition physique les prochains jours. Que je commence le dimanche et que je ne joue qu’un match le lundi pour me mettre dans le rythme.
J’ai communiqué cela dans le groupe WhatsApp avec Sanyo et nos entraîneurs.”
“Là où j’ai eu tort, c’est que le vendredi et le samedi, à cause de l’envie de vouloir revenir plus vite, j’ai fait plus que je n’aurais dû et la blessure m’a encore dérangé. Ce n’était pas quelque chose de fort, mais cela m’embêtait. J’ai donc prévenu immédiatement.”
C’est suite à une autre échographie, quelques jours plus tard, que Belasteguín a annoncé à Sanyo et aux entraîneurs qu’il ne pouvait finalement pas participer au tournoi.
La prise de décision radicale de Sanyo
“Dès le moment où les médecins m’ont dit que ça irait mieux dans dix jours, je pense que j’ai sous-estimé la blessure et j’ai essayé de ne pas l’inquiéter (Sanyo).
Mais là où je suis allé trop loin, c’est en faisant les exercices supplémentaires les jours où j’aurais dû m’arrêter. C’est là que j’ai commis une erreur. J’ai toujours voulu en faire plus : parfois, cela m’a permis de récupérer plus rapidement des blessures, mais ici, ça n’a pas été le cas.
Lorsque nous avons parlé à Sanyo, il a compris qu’il y avait une erreur de communication et que la situation n’était pas bien gérée. J’ai reconnu que c’était possible et j’ai assumé ma part de responsabilité sur le fait que vendredi et samedi (avant l’Open de Grenade), j’ai fait plus que ce que j’avais à faire.”
La nouvelle blessure de Bela, additionnée à un jeune très bon joueur (Momo González) ayant appelé Sanyo à jouer avec lui, seraient donc les raisons de leur séparation.
Place maintenant à Belasteguín-Yanguas
Au sujet de son association avec Mike Yanguas, Belasteguín s’explique :
“Une fois que l’on savait qu’on ne continuerait plus à jouer (avec Sanyo), trois gars m’ont écrit pour faire le changement et je me suis arrangé avec Mike (Yanguas).
Yanguas était mon plan A. J’avais parlé avec lui en Égypte (durant le NewGiza P1 Premier Padel) pour qu’on joue ensemble en 2023 (…).
Maintenant, nous commençons avec Mike à Bruxelles, mais la logique aurait été de commencer il y a trois mois. Mais je peux vous assurer que je suis très heureux.”
L’avis sur la paire Coello-Tapia
“Ils jouent très bien au padel. Ils voient leur association en tant que projet à long terme, ce donne beaucoup plus de patience. Et enfin, ils ont commencé par gagner, ce qui renforce d’autant plus la confiance. “
Quel plaisir d’être journaliste dans le milieu du padel, un attrayant sport en pleine expansion. J’espère que vous apprécierez les contenus proposés. À bientôt peut-être sur les pistes !