Dans un extrait fort et sincère partagé lors d’une interview avec Ignaciomonpadel, Fernando Belasteguín revient avec lucidité sur les dynamiques actuelles du circuit professionnel et livre une leçon de collectif, fidèle à son image.

La pique subtile à Galán et Chingotto

Pour Bela, une chose est claire : les associations ne sont plus toujours basées sur la performance de la paire, mais parfois sur des compromis, voire des impossibilités. Il cite l’exemple de Alejandro Galán, aujourd’hui associé à Federico Chingotto mais qui, selon lui, “préférerait sûrement jouer avec Arturo (Coello) plutôt qu’avec Chingotto”. Une façon de souligner que seuls Tapia et Coello ont actuellement le luxe d’évoluer avec leur partenaire de choix.

L’expérience personnelle avec Tapia

Bela fait ensuite un retour en arrière marquant :

“Quand j’ai commencé à jouer avec Agustín Tapia, il était classé 44e mondial… Et j’ai accepté de passer à droite pour que la paire fonctionne mieux.”

Malgré ses 16 années passées au sommet du classement mondial, Fernando Belasteguín n’a jamais hésité à s’effacer pour le bien du duo. C’est aussi ce qu’il a transmis à ses partenaires tout au long de sa carrière.

“Le padel est un sport de binôme. Et jusqu’à mon dernier jour, j’ai toujours mis la performance du duo au-dessus de mes envies personnelles.”

Benjamin Dupouy

J’ai découvert le padel directement lors d’un tournoi, et franchement, je n’ai pas trop accroché au début. Mais la deuxième fois, ça a été le coup de foudre, et depuis, je ne rate plus un seul match. Je suis même prêt à rester éveillé jusqu’à 3h du matin pour regarder une finale de Premier Padel !